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Cour intermédiaire: un père condamné pour avoir caché la vérité sur le suicide sa fille

La magistrate Ida Dookhy-Rambarun de la cour intermédiaire souligne dans son jugement que les prévenus n’ont pas d’antécédents juridiques, ont présenté leurs excuses, sont passés aux aveux et ont coopéré avec la police
Il avait maquillé la mort de sa fille de 13 ans en un accident, alors que celle-ci s’était suicidée. Cet habitant de Phoenix, âgé d’une quarantaine d’années, et sa belle-mère ont bénéficié vendredi 29 janvier d’une liberté sous surveillance après avoir été reconnus coupable par la magistrate Ida Dookhy-Rambarun d’entente délictueuse. L’homme et sa belle-mère, selon l’acte d’accusation, avaient caché la vérité de la mort de l’adolescente à la police. Celle-ci avait été retrouvée morte près d’un lavoir en octobre 2008. À l’arrivée des policiers, ils ne leur ont pas dit que celle-ci avait mis fin à ses jours par pendaison. Reconnus coupable par la cour intermédiaire, ils devront s’acquitter d’une caution de Rs 10 000 chacun et signer une reconnaissance de dette de Rs 100 000. Ils devront aussi faire preuve de bonne conduite durant un an. Faute de quoi, ils auront chacun à purger un mois de prison.

L’autopsie contredit la version du père

L’homme avait déclaré à la police que sa fille était tombée après qu’elle a été prise de vertiges. Or, le rapport de l’examen post-mortem a contredit sa version. La fille serait morte d’une asphyxie due à la pendaison. Le rapport de l’autopsie avait révélé aussi que l’adolescente avait été sexuellement abusée et sodomisée. C’est à la suite de ce rapport que l’habitant de Phoenix est revenu sur ses dires. Il a expliqué que sa fille a commis l’irréparable quand sa femme et lui étaient au travail. Il a dit avoir retrouvé sa fille pendue à un arbre à l’aide d’un « horni ». Il dit avoir alors détaché sa fille de l’arbre avant de brûler le « horni » et dissimuler toutes les pièces à conviction. L’enquête policière avait révélé que l’adolescente avait déjà été abusée sexuellement et sodomisée par nul autre que son frère qui était âgé de 15 ans au moment des faits en 2006. Son frère fait face à un procès devant la cour intermédiaire. Dans son verdict, la magistrate Ida Dookhy-Rambarun dit avoir pris en considération les circonstances entourant cette affaire. Et aussi que les prévenus n’ont pas d’antécédents juridiques ; soulignant dans son jugement qu'ils ont présenté leurs excuses, sont passés aux aveux et ont coopéré avec la police.
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