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Mort d'Arvind Hurreechurn : les images de la caméra de surveillance placée près de sa cellule «pas de bonne qualité»

L’analyse des images d’une caméra de surveillance donnant sur la cellule où était détenu Arvind Hurreechurn, retrouvé mort dans la nuit du samedi 29 au dimanche 30 octobre, n’a rien donné car les images ne « sont pas de bonne qualité ». C’est ce qui ressort d’une visite des officiers de la Human Rights Commission au centre de détention de Moka dimanche 30 octobre.

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Le corps sans vie du policier Arvind Hurreechurn, 30 ans, avait été retrouvé dans la cellule no 14 du centre de détention de Moka. Il y était détenu depuis mardi 25 octobre après son arrestation à l’aéroport de Plaisance. Deux kilos d’héroïne estimés à Rs 35 millions avaient été découverts dans sa valise à double fond alors qu’il revenait de Madagascar.

L’autopsie a conclu qu’Arvind Hurreechurn est mort d’une asphyxie due à la pendaison. Il se serait donné la mort dans sa cellule, l’examen post-mortem n’ayant décelé aucune trace de lutte sur son corps.

Le Central Criminal Investigation Department a ouvert une enquête pour établir les circonstances entourant la mort de cet habitant de Temple Road, Rivière-du-Rempart, et qui était affecté au poste de police de Piton.

Les enquêteurs ont enregistré ce lundi matin la version des cinq policiers qui étaient de service au Moka Detention Centre dans la nuit du samedi 29 octobre. Ces derniers ont déclaré dans leur déposition qu’ils effectuent leur ronde à des intervalles de 30 minutes. Ils ont affirmé que lors de leur tournée de 23 h 30, Arvind Hurreechurn discutait avec d’autres détenus. A un moment donné, il aurait déclaré à ces derniers qu’il allait se coucher.

Les cinq policiers ont ajouté que lors de leur ronde suivante, 30 minutes plus tard, ils ont découvert le corps sans vie d’Arvind Hurreechurn dans sa cellule.

Interrogés par la police, des détenus du Moka Detention Centre ont déclaré qu’Arvind Hurreechurn était de nature joviale cette nuit-là. Ils racontent qu’il fredonnait même quelques chansons bollywoodiennes.

L’enquête policière se poursuit. Dans une déclaration à Radio Plus, le commissaire de police Mario Nobin a affirmé que c’est la procédure normale d’ouvrir une enquête lorsqu’il y a mort d’homme dans une cellule policière.

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