
La première édition du Youth Dance Festival a démarré le jeudi 24 avril et prendra fin ce dimanche 27 avril. Trente-cinq participants venus des Seychelles et de La Réunion, ainsi qu’une centaine originaires de Maurice, prennent part à ce festival dédié aux danses urbaines. Les participants sont âgés de 7 à 16 ans.
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Promouvoir l’échange culturel entre les pays de l’océan Indien et offrir une plateforme d’expression aux jeunes de moins de 16 ans. Ce sont les objectifs du Youth Dance Festival. Cette première édition est organisée par Wake Up Entertainment, dirigée par Mahmade Sameerkhan Hassenjee (Kenjee). Trente-cinq danseurs viennent des Seychelles et de La Réunion et une centaine de l’île Maurice. Ils ont de 7 à 16 ans.
Le rendez-vous a été donné ce samedi 26 avril au Port-Louis Waterfront. Les inscriptions ont eu lieu sur place, de midi à 13 heures. Les battles se sont déroulées de 13 heures à 17 heures. Trois catégories ont été mises en avant : Breakdance, Hip-Hop et Afro Dance. Un battle spécial d’Afro Dance sera également organisé pour les jeunes de 18 à 25 ans. Le gagnant de la finale dans cette catégorie rejoindra la sélection mauricienne en vue des phases qualificatives du Festival Bouzé, à Rodrigues.
Le spectacle de clôture du Youth Dance Festival aura lieu ce dimanche 27 avril au Bagatelle Mall, de 14 heures à 16 heures.
Le festival a d’ailleurs commencé avec quatre ateliers, le jeudi 24 avril, autour du K-Pop, de l’Afro Dance, du Hip-Hop et du Breakdance, au Helvetia Youth Hub, à Saint-Pierre. L’Institut français de Maurice (IFM) a accueilli, le vendredi 25 avril, des échanges entre les participants des Seychelles, de La Réunion et de Maurice.
Kenjee, 40 ans, explique que l’idée du Youth Dance Festival découle du Festival Bouzé, lancé il y a deux ans à l’IFM. Cet événement était destiné aux jeunes talents âgés de 16 ans et plus. L’édition 2024 avait accueilli environ 65 participants de plusieurs îles de l’océan Indien, ainsi que d’Afrique du Sud et de Djibouti. « Lors de cette rencontre, certains ont exprimé le souhait de voir naître un événement de danses urbaines destiné aux moins de 16 ans. C’est ainsi que nous avons mis en place une structure spécifique : le Youth Dance Festival. Cette initiative nous tenait à cœur, car cette nouvelle génération prendra le flambeau pour continuer à faire vivre la culture et les danses urbaines à Maurice », confie-t-il.
La troisième édition du Festival Bouzé se tiendra du 10 au 13 septembre et rassemblera plus de 80 participants de quinze pays du continent africain. Les organisateurs espèrent atteindre les vingt pays participants cette année.
Kenjee estime que la danse véhicule des valeurs positives pour les jeunes. « Beaucoup sont démotivés, sous l’emprise de la drogue ou d’autres fléaux. La danse enseigne la résilience, l’acceptation de soi, la pratique sportive, la valorisation personnelle, tout en favorisant la socialisation entre jeunes partageant une même passion », avance-t-il.
Cependant, deux obstacles majeurs freinent encore le développement des danses urbaines : le manque de financement pour organiser des sessions à travers l’île et l’absence de lieux adaptés. « Les centres de jeunesse pourraient être mis à notre disposition. On galère à trouver des lieux pour pratiquer », déplore Kenjee.

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