Le ministre mentor apporte son soutien au Premier ministre dans le combat contre la drogue. Sir Anerood Jugnauth (SAJ) l’a dit lors de son discours à une réception donnée à l’occasion de ses 87 ans au Château de Labourdonnais, à Mapou, ce mercredi soir 28 mars. L’événement était organisé par le SAJ Fans’ Club.
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SAJ a demandé à ceux présents lors de cette réception de « faire confiance à Pravind Jugnauth et son équipe ». « Fer nou konfians, fer Pravind konfians, fer so lekip konfians. Lamanier nou finn amenn pei, netwaye inn fer, soubasman inn konsolide », a-t-il lancé.
Le ministre mentor a affirmé qu’à chaque fois que le « MSM est au pouvoir, ce parti a permis au pays de sortir des difficultés pour le mettre sur les rails du progrès et de la prospérité ».
SAJ a demandé aux parents de conscientiser leurs enfants sur les dangers de la drogue. « Sans des clients, les trafiquants mourront », a-t-il affirmé. Et d’avancer que « les Amsterdam Boys étaient des travaillistes ».
Sur le volet politique, le ministre mentor a tour à tour fait une sortie contre le leader de l’opposition Xavier-Luc Duval, le leader du MMM Paul Bérenger, et le leader du PTr Navin Ramgoolam.
SAJ a fait ressortir que Xavier-Luc Duval a quitté le gouvernement à cause du projet loi portant sur la création d’une Prosecution Commission, qui avait pour but de revoir certains pouvoirs du Directeur des poursuites publiques.
Quant au Metro Express, SAJ a indiqué « que le projet de Navin Ramgoolam coûtait Rs 31 milliards » et que « Xavier-Luc Duval était pour ce projet en 2013 ». Il a aussi avancé qu'« à chaque fois, Navin Ramgoolam vient détruire ce que nous avons construit ». « Je demande au peuple de ne pas faire d'erreurs. Utilisez votre intelligence, faites le bon choix », a-t-il ajouté.
Le ministre mentor s'en est aussi pris à Paul Bérenger. SAJ rappelé qu’il avait entamé des démarches pour obtenir une cargaison de riz gratuite car « dimounn ti pou mor san manze ». « Paul Bérenger avait fait une propagande au Parlement en disant que ce que j’avais fait était immoral. J’avais répondu que ‘sa kalite moralite la pa ti pou ranpli vant’. Ils ont mené une campagne pour faire croire que le Premier ministre ne croyait pas dans la moralité », a avancé SAJ.
Ce dernier s’en est aussi pris aux journalistes en demandant à l’assistance de ne pas « accepter tout ce qu’ils écrivent ». « Se pourkwa mo dir pa les nou fer fos rout par bann propagand, par bann foste. Nou bizin lor nou gard. »
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