Les suçons alertent l’épouse: le garde-chiourme agresse sa femme et l’envoie à l’hôpital

Une Rosehillienne de 32 ans a été agressée par son époux, un garde-chiourme, vendredi matin. Elle l’avait réprimandé après lui avoir découvert des suçons sur le cou. Elle a porté plainte au poste de police de Camp-Levieux samedi. Nisha (prénom fictif) dit subir des coups de son époux depuis cinq ans. « Je me suis tue pour le bien des enfants, trois ans et six ans. Vendredi, après avoir frôlé la mort entre les mains de mon mari, j’ai décidé de le dénoncer à la police. » Vers 8h15, elle habillait ses enfants. Son mari Rishi lui aurait réclamé un reçu. L’enseignante lui demande de patienter. Son mari se vexe et commence à lui parler brutalement. C’est alors que Nisha remarque des suçons sur son cou. Elle l’interroge et l’homme n’aurait pas apprécié sa curiosité et l’aurait agressée. [blockquote]« Line tap moi ene coup de pied, line zette moi en bas et line craz mo latet avec so lipied gauche. Ensuite, il m’a projeté sur le lit et m’a aspergé de parfum dans les yeux », allègue Nisha au Défi Quotidien. [/blockquote] Alertée par ses cris, son beau-père est venu à sa rescousse. Nisha s’était évanouie. Elle est transportée d’urgence et admise à l’hôpital Victoria, à Candos. Nisha devait alors dénoncer les violences qu’elle subit depuis cinq ans. « J’ai épousé Rishi, il y a sept ans. Deux après, nos relations se sont détériorées. Mon mari a une relation extraconjugale. Vendredi, j’ai craint le pire. Mes enfants sont traumatisés. J’ai voulu porter plainte il y a longtemps, mais Rishi m’a supplié de n’en rien faire pour qu’il ne perde pas son travail. Aujourd’hui, il a dépassé les limites. Je crains pour ma sécurité, je vais réclamer un ordre de protection », dit-elle. Interrogé, Rishi rejette ces allégations. [blockquote]« Mon épouse raconte des mensonges. Il y a deux semaines, elle a jeté de l’eau chaude sur moi. Ce sont ces brûlures qu’elle a prises pour des suçons. Je n’ai pas porté plainte. Je n’ai aucune maîtresse. Je crois qu’elle doit consulter un psychologue », dit-il. [/blockquote] La police interrogera l’époux dans les jours à venir.