Excédés par la concurrence des transports illégaux, des chauffeurs de taxi de Cassis ont fait un « go-slow » mercredi matin 17 février.
Ils entendent ainsi dénoncer l’inertie des autorités face à ce problème qui les ronge depuis des années.
À 9 heures, la trentaine de chauffeurs de taxi, qui opèrent dans cette région, s’étaient rassemblés à côté du cimetière. Ils souffrent tous du même mal : la concurrence des « taxis marrons ».
« C’est une pratique illégale qui se fait depuis des années aux yeux et à la barbe des autorités », se plaignent-ils. Ils s’insurgent contre le fait que toutes leurs doléances formulées jusqu’ici n’ont jamais été prises en considération.
C’est une situation qui affecte en premier lieu leur porte-monnaie. « Il y a des jours où nous n’arrivons même pas à couvrir nos frais de carburant », expliquent-ils.
Avec leurs maigres revenus, disent-ils, ils doivent subvenir aux dépenses familiales, rembourser les emprunts contractés pour renouveler leurs voitures et couvrir d’autres frais comme le paiement des vignettes [déclarations…].
« Comment voulez-vous qu’on travaille alors qu’une vingtaine de taxis marrons piquent nos clients ? » se plaignent-ils. Ils assurent le transport des passagers entre Cassis et le centre-ville de Port-Louis.
Mais une vingtaine d’opérateurs illégaux leur mènent la vie dure. « Nous sommes affectés à presque 100 % », se plaignent-ils.
Tous nos efforts pour avoir une version de la National Transport Authority (NTA) ont été vains.
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