À Grand-Baie: une centaine de taxis illégaux seraient en opération

Prem Nuckcheddy, président de l’Association de taxis de Grand-Baie déplore une prolifération des taxis marron dans la région. Il demande aux autorités d’agir. Ils sont 42 chauffeurs enregistrés auprès de l’association et qui opèrent Super-U, La Croisette et Grand-Baie-Store. Cependant, ils doivent quotidiennement faire face à la concurrence déloyale que leur imposent les taxis marron, remonté, Prem Nuckcheddy demande aux autorités d’agir. Selon lui, la région de Grand-Baie compterait 85 voitures et 5 minibus non enregistrés. Ce dernier déplore « l’inaction » des autorités, en particulier de la National Transport Authority (NTA). D’ailleurs, l’association a déposé plusieurs plaintes auprès de cette instance régulatrice. Contacté par le Défi Quotidien, Cyril Appajala, Trafic Controller à la NTA, explique que ce sont les inspecteurs qui s’occupent de ces plaintes. Les chauffeurs de taxis concernés de se tourner vers la police, s’ils se sentent lésés. L’affluence des clients à l’approche des fêtes de fin d’année risque d’attirer d’autres taxis marron si les autorités ne réagissent pas, réagit Prem Nuckcheddy. « Les taxis marron opèrent où bon leur semble et s’arrêtent n’importe où pour prendre des passagers. Très souvent, ces chauffeurs n’habitent pas la région et ont un autre emploi. » Alors que les activités de fin d’année « sont connues pour booster les revenus du côté des chauffeurs de taxi, cette période s’annonce très difficile », souligne Prem Nuckcheddy. Il fait également ressortir que les activités des taxis marron favorisent des embouteillages. Le président de l’Association de taxis de Grand-Baie pointe aussi du doigt les dangers qui menacent les passagers qui utilisent ces taxis marron. Effectivement, en cas d’accident, seuls le chauffeur et son véhicule sont couverts par l’assurance. Les passagers, eux, ne seront pas dédommagés.