Maurice figure à la 55e place au classement de l’indice mondial du bonheur. C’est ce qu’avancent John F. Helliwell, Richard Layard et Jeffrey D. Sachs, auteurs du World Happiness Report 2018, associés au Sustainable Development Solutions Network. Dans leur rapport publié la semaine dernière, ils estiment toutefois que le pays offre la meilleure quiétude de vie en Afrique, ayant délogé l’Algérie de sa première place du précédent classement.
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Les pays scandinaves demeurent en haut du classement général, avec la Finlande (7,632 points), la Norvège (7,594) et le Danemark (7,555). Le score attribué à Maurice est de 5,891 points.
Le classement prend en considération sept facteurs clés : le produit intérieur brut par habitant ; l’assistance sociale ; l’espérance de vie en bonne santé ; la liberté de faire des choix ; la bonté ; la perception de corruption ; et la dystopie. Cette dernière est un terme utilisé comme point de comparaison avec la performance des autres pays sur les six précédents éléments.
Avec un produit intérieur brut par habitant d’USD 19 893 (environ Rs 676 362), Maurice se situe à la 53e position au classement dominé par le Qatar avec USD 119 749 (environ Rs 4 millions), suivi du Luxembourg avec USD 94 730 (environ Rs 3,2 millions) et le Singapour avec USD 81 514 (environ Rs 2,8 millions).
Au chapitre de l’aide sociale, Maurice se retrouve à la 57e place avec un score de 0,873 point. En pole position, on retrouve l’Islande avec 0,977 points, suivis de la Nouvelle-Zélande et la Finlande avec respectivement 0,96 et 0,956 point. L’espérance de vie en bonne santé place Maurice à la 66e place, à la 36e position en matière de liberté et au 32e rang pour la générosité intrinsèque.
La perception de la corruption reste toutefois élevée. Maurice est le 36e parmi les pays les plus affectés avec un score de 0,855 point. À la tête de ce sous-indice, figure la Bosnie-Herzégovine avec 0,947 point. Les moins corrompus sont le Singapour (0,103 point), le Rwanda (0,126), la Finlande (0,221) et la Nouvelle-Zélande (0,229).
De 1990 à 2015, 242 millions d’individus ont bougé vers les régions urbaines en Afrique subsaharienne, représentant une hausse de 4 %. C’est en Chine que l’urbanisation a été la plus importante, où 463 millions d’habitants sont désormais dans des zones urbaines, soit une hausse de 30 %.
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