[Vidéo] SAJ : «Pas question de dépénaliser le gandia tant que je serai Premier ministre»

« Tant que je serai Premier ministre, il est hors de question de dépénaliser la consommation du gandia. » C’est ce qu’a déclaré samedi soir 7 mai le Premier ministre, sir Anerood Jugnauth, au Taher Bagh, où il participait à un diner organisé par le Haramayne Solidarity Movement. Le chef du gouvernement réagissait aux incidents survenus vendredi 6 mai entre des policiers et des membres du mouvement rastafari. 11 membres de la communauté rastafari ont été arrêtés suite à un rassemblement au jardin de La Compagnie. Huit d’entre eux ont été arrêtés pour « obstructing public road » alors que les trois autres ont été arrêtés pour possession de cannabis. C’est la présence d’un plant de cannabis en possession des membres du mouvement rastafari, alors qu’ils participaient à un « rituel » lors de ce rassemblement, qui a provoqué une descente policière. La situation a dégénéré et certains membres de la communauté rastafari disent avoir été brutalisés. Tout en prenant la défense de la police qu’il estime avoir agi « comme il le fallait », sir Anerood Jugnauth a rappelé que la consommation du gandia est illégale à Maurice. Une loi qui a été votée, dit-il, alors que le gandia était devenu un véritable fléau. Le Premier ministre a affirmé que quoi qu’il advienne, il ne cèdera pas à la demande de ces rastas. « S’ils ont un message à transmettre, il y a une façon de le faire. Mais pas vine dans place public et faire la prière avec gandia. Qui sa la prière la sa ? » s’est-il demandé. Et d’ajouter : « Rasta pas rasta, tant qui la loi là et pas sanzer, ou bizin respecter ! Et tant que je serai Premier ministre, il n’est pas question de dépénaliser le gandia dans ce pays. Le jour où cela arrive, je démissionnerai, car il n’est pas question que mon nom soit associé à cela », a martelé le Premier ministre. Rizwaan Khodabux et Al Khizr Ramdin Cliquez ici pour voir la vidéo Sur le même sujet : - [VIDÉO] ÉCHAUFFOURÉES DANS LA CAPITALE: LE GANDIA, L’ÉTERNELLE SOURCE DE CONFLITS -LIBERTÉ CONDITIONNELLE À 8 DES 11 MANIFESTANTS «PRO-CANNABIS»