Farahnaaz B., 27 ans, allègue être victime de menaces et de harcèlement de la part de l’ex-femme de son concubin. Selon l’habitante de Vallée-Pitot, la situation durerait depuis quatre ans. « Ils se sont séparés depuis des années. Je ne comprends pas la raison de son harcèlement, à moins que ce ne soit par pure jalousie », estime Farahnaaz.
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Selon elle, le problème s’accentue à chaque fois que l’ex-femme de son compagnon se rend chez ses grands-parents. « Vu que nous habitons à deux pâtés de maisons de celle de ses grands-parents, nous nous croisons souvent. De sa précédente union avec mon compagnon, elle a eu un fils. Après leur séparation en 2013, mon concubin a demandé à ses parents d’adopter l’enfant afin de ne plus avoir de contact avec son ex-femme et d’éviter qu’elle ne vienne à notre domicile pour voir son fils et ainsi créer des problèmes. »
Farahnaaz ajoute que son calvaire a débuté lorsqu’elle s’est mariée religieusement en 2016. « J’ai porté plainte plusieurs fois aux postes de police de Plaine-Verte et Vallée-Pitot mais en vain. Cette situation nous épuise moralement. »
Me Bala Mukan explique que la présumée victime doit avant tout faire une déposition en bonne et due forme contre son présumé agresseur si elle a été victime de menaces ou de maltraitance. « Si une plainte a déjà été faite, la police enquêtera avant de prendre les mesures nécessaires pour que le cas soit présenté en Cour. Si la victime se rend dans un poste de police, elle peut se faire accompagner d’un homme de loi afin de loger une plainte formelle. »
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