Son fils meurt étranglé - Kovilen: «Kelveen était mon porte-bonheur»

« Rien ne sera jamais plus pareil. » Kovilen Kathan est un père abattu. Son fils, Maheshwara, âgé de 12 ans, s’en est allé dans d’horribles circonstances. Le petit est mort étranglé par la corde de sa balançoire, mardi après les heures de classe. [[{"type":"media","view_mode":"media_large","fid":"10294","attributes":{"class":"media-image alignright wp-image-17306","typeof":"foaf:Image","style":"","width":"343","height":"661","alt":"Maheshwara (Kelveen) Kovilen"}}]]« Aucun parent ne devrait avoir à enterrer son enfant. » Cette réplique, on peut l’entendre dans plusieurs films, dont Le Seigneur des anneaux. La douleur de perdre un enfant, Kovilen l’a cependant vécue dans sa chair. « Maheshwara (Kelveen) était notre porte-bonheur, notre rayon de soleil. Il était mon meilleur ami », pleure Kovilen. Le père dormait dans sa chambre, mardi après-midi, quand le drame s’est joué. « Kelveen est rentré vers 15 h 30. Il a pris sa douche et nous avons discuté un moment. Je lui ai ensuite dit que j’allais me reposer quelques minutes dans ma chambre, car j’étais vraiment fatigué. Lui, il était en train de jouer sur son portable. J’ai pris sommeil », raconte le père. La mère et le frère du petit ne sont pas à la maison. Ils se sont rendus à l’hôpital de Rose-Belle pour rendre visite à un proche.

La terrible découverte

Entre-temps, Kelveen sort sur le balcon au premier étage et joue sur sa balançoire. Soudain, la corde se rompt et s’enroule autour du cou du garçon. Ce n’est que vers 18 heures que la mère de l’ado fera la terrible découverte. « C’est mon épouse qui a vu Kelveen quand elle est rentrée. Depuis, elle est en état de choc. Nous avons peine à croire ce qui s’est produit », dit Kovilen. Kelveen est alors transporté à l’hôpital, où son décès sera constaté. L’autopsie pratiquée par le chef du département médico-légal, le Dr Sudesh Kumar Gungadin, a attribué le décès à une asphyxie par strangulation. Pour le père, Kelveen était un enfant exemplaire. « Il n’était pas comme les autres. Il était toujours obéissant. Kan nou dan bann moman difisil, Kelveen ti pe donn nou enn ti cass ki li garde. Il aimait aider son prochain et aimait les choses simples de la vie. Il adorait le dessin. J’ai perdu mon trésor. Kelveen était mon porte-bonheur. Il était aussi mon meilleur ami. Il partageait ses secrets avec moi », pleure Kovilen.

Sous le choc

« Mon épouse est traumatisée. Elle ne parle plus comme avant. Seki fatig mwa plis, se fason Kelveen inn kit nou. Nou pa le krwar. Kelveen restera toujours vivant dans nos pensées. Notre famille souffre. Il avait un bel avenir devant lui, mais Dieu en a décidé autrement », dit Kovilen. Vassen, l’oncle du disparu, est aussi sous le choc. « C’est incroyable ce qui s’est passé. Kelveen était un bon garçon qui croquait la vie à pleines dents. Notre famille est anéantie. Ma fille, qui a 13 ans, est traumatisée. Elle s’entendait très bien avec Kelveen et elle ne cesse de pleurer. Mon neveu laisse un grand vide dans notre vie », soupire ce proche. Vassen rejoint les propos de Kovilen. « Lorsqu’on demandait de l’aide à Kelveen, il le faisait sans poser de questions. Tout le monde l’aimait. On n’aurait jamais pensé qu’il nous quitterait dans de telles circonstances. Que son âme repose en paix », ajoute-t-il. Les funérailles de Kelveen ont eu lieu mercredi à 17 heures.