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Pot-de-vin allégué: Satiaven Teeroovengadum fixé sur son sort le 8 décembre

Satiaven Teeroovengadum a plaidé non coupable à son procès.
Il avait défrayé la chronique après son arrestation pour maltraitance alléguée de ses deux fils dans une maison à Mont-Roches. Libéré sous caution, Satiaven Teeroovengadum fait face à un procès devant la cour intermédiaire pour corruption. Plaidoirie et réquisitoire ont pris fin, le mardi 27 octobre. Le sexagénaire sera fixé sur son sort le mardi 8 décembre. L’heure du jugement approche pour Satiaven Teeroovengadum, alias Sam et âgé de 62 ans. Ce fonctionnaire, en préretraite et attaché au tribunal de Bambous, avait été arrêté par la police, en avril 2015, pour séquestration de ses deux fils, âgés de 25 et 20 ans dans une maison insalubre à Mont-Roches. Libéré sous caution depuis, l’homme a comparu, le mardi 27 octobre, devant la cour intermédiaire. L’Independent Commission against Corruption (Icac) lui intente un procès pour pot-de-vin (bribery by public official). La commission anticorruption l’accuse d’avoir sollicité un pot-de-vin de Rs 300 en septembre de 2008 contre l’octroi d’extraits de naissance. Satiavan Teeroovengadum a plaidé non coupable. Il est défendu par Me Rama Valayden. Son procès est présidé par le magistrat Vijay Appadoo. L’Icac est représentée par Me Anissah Farida Subratty.

Pièce maîtresse

Me Rama Valayden a déposé à la cour intermédiaire un document faisant état de sa plaidoirie en faveur de son client. L’avocat insiste que la commission anticorruption a failli à présenter une pièce maîtresse dans l’affaire. Il s’agit d’un enregistrement audio de la conversation entre le prévenu et son accusateur. Un vigile affecté à la sécurité du Caudan Waterfront a soutenu qu’il avait entrepris des démarches administratives pour faire admettre son fils aîné dans une école primaire en 2008. Et l’établissement lui avait réclamé un nouvel extrait de naissance. Il s’est rendu au bureau de l’état civil de sa localité. Sur place, il est tombé sur Satiaven Teeroovengadum. Celui-ci lui aurait dit que « bizin pay enn fees de Rs 300 ». L’accusateur a ensuite téléphoné à l’Icac dans l’après-midi pour dénoncer le fonctionnaire. Le 12 septembre 2008, il s’est rendu dans les anciens locaux de la commission anticorruption, à Port-Louis, pour porter plainte. Les limiers ont monté une opération d’infiltration connue dans le jargon comme ‘Sting Operation’. Satiaven Teeroovengadum a été arrêté. « Il est clair que l’Icac a commis un abus de procédure », estime Me Rama Valayden. Il ajoute que la poursuite n’a pas été en mesure de produire l’enregistrement audio et qu’il n’y a pas eu de témoin corroborant la version du vigile. La cour doit rayer l’affaire, selon l’homme de loi. Le magistrat Vijay Appadoo fera connaître son verdict le mardi 8 décembre.
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