Les écologistes d’Aret Kokin Nu Laplaz (AKNL) et ceux de Rezistans ek Alternativ (ReA) se sont donné rendez-vous le dimanche 30 juin 2019 à la plage de Pomponette. Selon Ashok Subron de ReA, « l’État doit dès aujourd’hui redonner cette partie de plage au public en enlevant les clôtures de Clear Ocean Hotel and Resorts Ltd et en résiliant le bail de 60 ans octroyé à cette même compagnie pour son projet d’hôtel 5-étoiles ».
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L’activiste estime que la compagnie a démontré son incapacité à démarrer ce projet. Il a évoqué plusieurs articles de presse en Afrique du Sud qui dénonce des « maldonnes » de ces promoteurs. « Aujourd’hui (NDLR : dimanche 30 juin) est le dernier jour pour démarrer les travaux. Nous resterons ici pour être témoins de l’incapacité du promoteur de faire sa part du contrat. Nous espérons que le gouvernement assumera ses responsabilités. Clear Ocean Hotels a déjà obtenu deux extensions. Ce n’est plus possible d’accaparer cette partie de la plage. Dès le 1er juillet, le promoteur sera un squatteur », insiste Ashok Subron.
Les membres d’AKNL et de REA ont enlevé deux sections de la clôture comme action symbolique. Mais les gardiens de la propriété ont replacé ces palissades. Le promoteur affirme que la balle est dans le camp du gouvernement. Il explique que le retard vient du ministère du Logement et des Terres. « Nous avons les fonds nécessaires. Nous demandons que le ministère nous donne notre Planning Clearance pour démarrer les travaux. D’où la raison de la mise en demeure que nous avons envoyée au ministère », insiste le directeur de la compagnie.
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