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Plainte en réclamation contre l’Icac pour faute : Anil Gayan parle d’une «stratégie calculée» pour le nuire 

Anil Gayan déclare que l’Independent Commission Against Corruption (ICAC) a attendu quatre ans pour le convoquer dans le cadre d’une enquête ouverte en 2015. Il voit dans ce délai une "stratégie bien calculée pour le nuire". Il a fait parvenir ses déclarations à la commission anticorruption par l’intermédiaire de son avocate, Me Feroza Maudarbocus-Moolna. Ces déclarations font suite à une série de questions posées précédemment par l’ICAC. Cet échange a eu lieu devant l’Acting Deputy Master and Registrar (DMR) de la Cour Suprême, Raj Seebaluck, le jeudi 12 octobre 2023. 

L’affaire sera désormais appelée le 14 novembre 2023. Par ailleurs, le Senior Counsel a informé l’ICAC que des témoins seront appelés à témoigner lors de son procès. Dans les faits, Me Anil Gayan réclame Rs 25 millions de dommages à l’ICAC pour faute, suite à la décision du Directeur des Poursuites Publiques (DPP) de ne pas engager de poursuites contre lui.

Anil Gayan évoque la mauvaise foi de l’ICAC, notamment en relation avec la décision de l’organisme de le convoquer pour enquêter sur l’affaire concernant les allocations approuvées à Vijaya Sumputh dans l’affaire du Trust Fund For Specialised Medical Care (TFFMC), alors qu’elle était directrice de cet organisme. Dans sa plainte, Anil Gayan ajoute que l’ICAC a attendu jusqu’à la veille des élections générales de 2019 pour le convoquer en marge de sa déposition. Cependant, il ne fut informé du renvoi du dossier d’enquête à la DPP que le 17 mai 2022, et le 20 août 2022, le DPP a conclu à un "no further action" à son encontre. Anil Gayan affirme avoir vécu sous la menace d’une arrestation, d’une détention et de poursuites depuis qu’il a été interrogé "under warning" en 2019.
 

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