Aruna Gangoosingh, déjà poursuivie pour des propos haineux, a semé le trouble devant la cour intermédiaire. Après avoir proféré des menaces contre le personnel judiciaire sur les réseaux sociaux, elle fait l’objet de deux plaintes.
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Aruna Gangoosingh refait parler d’elle. L’habitante de Rivière-des-Créoles, âgée de 44 ans, n’est pas passée inaperçue le 25 novembre 2024 devant la cour intermédiaire. Dans des vidéos publiées sur sa page Facebook, elle a tenu des propos injurieux et proféré des menaces à l’encontre du personnel judiciaire. Ce mardi 26 novembre 2024, les personnes visées ont déposé deux plaintes contre elle.
Tout a commencé le 25 novembre 2024. La quadragénaire, qui fait face à un procès devant la cour intermédiaire pour avoir posté, sur son compte Facebook, une vidéo contenant des propos irrespectueux et injurieux envers la population mauricienne, le 10 avril 2021, s’est présentée à la cour criminelle intermédiaire. Elle a sollicité, d’une part, la levée d’une interdiction de voyager qui pèse sur elle et, d’autre part, l’annulation d’un mandat d’arrêt émis contre elle. La cour a fixé l’audience au 2 décembre pour que la poursuite fasse part de sa position.
Non satisfaite des procédures, elle s’est mise à proférer des injures en direct sur sa page Facebook.
À la suite des agissements d’Aruna Gangoosingh, deux « Court officers » ont porté plainte au poste de police de Pope Hennessy pour menace et violation de l’Information and Communication Technologies Act. La Cour suprême et la Master and Registrar, Wendy Rangan, ont déjà été notifiées de cet incident. La cour intermédiaire est en attente de leur décision pour la marche à suivre.
Pour sa part, Vishwavijay Seebhujun, secrétaire de la Court Officers’ Association, déplore la manière d’agir de la quadragénaire envers le personnel de la cour. « C’est un manque de respect envers l’institution, qui n’est pas bon pour l’administration de la justice », déclare-t-il au Défi Quotidien. L’association soulèvera ce problème d’insécurité auquel est confronté le personnel auprès de la direction du judiciaire. « Cela doit être résolu au plus vite. La situation continue d’empirer. Nos officiers ne sont pas en sécurité », déplore-t-il.
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