Madhuri détient un permis en bonne et due forme pour un school bus. Elle conduit personnellement son van et dispose de deux assistantes qui ont déjà travaillé dans une école maternelle.
Depuis trois ans, elle se charge du transport des enfants de l’école du gouvernement de Mare-d’Albert. Madhuri a été la première à opérer un school bus à Rose-Belle. Elle a désormais trois concurrents, dont un opérerait dans l’illégalité, selon Madhuri.
« Nous sommes contrariés par ce problème qui nous cause un manque à gagner depuis janvier 2015. J’ai averti les autorités. L’école compte moins de 500 élèves et il y a trois school buses. à quoi sert un quatrième, de surcroît agissant dans l’illégalité ? » s’interroge-t-elle.
Madhuri a contacté la police de Plaine-Magnien et la National Transport Authority (NTA). La rédaction d’Xplik Ou K a appris que c’est l’inspecteur Hanson Mungrah qui s’occupe de ce cas à la NTA. Joint au téléphone, il explique que des officiers s’assureront d’abord que la personne accusée opère vraiment dans l’illégalité. « Il faut agir en douceur. Nous devons prouver que cette personne opère vraiment dans l’illégalité. Si c’est le cas, elle sera ramenée à l’ordre. Il faut tenir compte des enfants qui prennent place à bord du véhicule incriminé. Ce ne sont pas des adultes. Si nous agissons trop vite, nous risquons de traumatiser des enfants innocents dans cette affaire », assure-t-il.
Or, Madhuri rappelle que « cela fait un an et demi que j’ai rapporté la chose à la police et à la NTA. D’abord, on m’a demandé de rapporter le problème au bureau de la NTA à Curepipe. On m’a affirmé qu’il n’y avait pas assez d’inspecteurs pour s’en occuper. De toute façon, les inspecteurs de la NTA rentrent chez eux à 15 h 30. Ils m’ont dit qu’ils n’iraient pas effectuer des inspections dans l’après-midi », affirme Madhuri.
L’inspecteur de police chargé de l’enquête a interrogé la personne dénoncée par Madhuri. Selon cette dernière, « la police m’a déclaré qu’elle serait traduite en justice. Entre-temps, elle continue à transporter les enfants ». Dans une réponse à notre rédaction, l’inspecteur de police a confirmé avoir interrogé la personne montrée du doigt, mais il a ajouté être dans l’impossibilité de la sanctionner tout de suite. « Nous devrons attendre quelques jours », a-t-il déclaré.
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