L’amour est, pour elle, la plus belle et la plus précieuse des aventures. Depuis qu’elle a croisé la route de sa moitié, Karen Foo Kune Bacha nage dans un bonheur profond. À ses yeux, chaque instant compte.
Dès qu’elle parle d’amour, les yeux de Karen Foo Kune Bacha s’illuminent. Pour elle, ce sentiment se vit en grand, avec un « A » majuscule. « J’ai trouvé le grand amour en Ruben. Il incarne l’époux idéal : un confident qui me soutient inconditionnellement à chaque étape de ma vie, et aussi mon meilleur ami. Sans oublier qu’il est un père remarquable, toujours à l’écoute de notre fils », confie avec émotion la Junior Minister aux Sports, maman d’un petit garçon de 4 ans.
Tout commence en 2011, lors d’une rencontre inattendue. « À mon retour d’Australie, après mes études, Ruben, attiré par mes cheveux, est venu me complimenter. Peu après, il m’a envoyé une invitation sur Facebook – que j’ai acceptée. Pendant des années, nous avons suivi nos parcours respectifs à travers nos publications. Puis, en 2017, nos chemins se sont recroisés, et notre histoire d’amour a commencé. Ruben n’a pas tardé à me faire sa demande en mariage », raconte avec tendresse la députée de la circonscription n°20, Beau-Bassin/Petite-Rivière.
Le couple se dit « oui » en 2020, un souvenir gravé à jamais dans le cœur de Karen. « Le mariage, c’est un engagement sacré. Ce jour-là compte parmi les plus beaux de mon existence. » Le 11 février 2021, leur vie prend un nouveau tournant avec la naissance de leur fils. « Devenir mère a été le moment le plus intense de ma vie. C’est une joie qui dépasse les mots, un bonheur profond que seul le cœur peut vraiment ressentir », murmure-t-elle, les yeux brillants.
Fusionnels, Karen et Ruben savourent chaque moment passé ensemble et entretiennent une complicité constante.
« Ruben est omniprésent dans ma vie, comme je le suis dans la sienne. Dès qu’un moment de répit se présente, on s’appelle, on s’écrit. Les “je t’aime” fusent, dix à vingt fois par jour, par message ou de vive voix. Notre amour se vit à chaque instant, et se renforce jour après jour. »
Ancienne élue municipale de Beau-Bassin/Rose-Hill, Karen est animée par une profonde vocation sociale.
« J’ai créé l’ONG Badminton Pu Zenfan pour initier les enfants de milieux vulnérables au sport. Je ne supporte pas la souffrance des autres. J’aide et je soutiens autant que possible ceux qui viennent à moi », dit-elle, les gestes expressifs, la voix chargée de conviction. On se rend vite compte que les enfants lui tiennent à cœur.
Son parcours sportif, lui, débute dès l’enfance. À 6 ans, elle plonge dans la natation, avant de découvrir le badminton à 12 ans. « Mes parents étaient champions de badminton. Ils m’ont transmis cette passion. Dès les premiers échanges, j’ai été conquise. J’ai connu des moments de gloire, mais aussi des moments difficiles. J’ai connu des défaites, mais j’ai su me relever. Un de mes objectifs était les Jeux olympiques. Je m’étais fait une promesse : si je me qualifiais, je me ferais tatouer pour graver à jamais les obstacles surmontés, les moments de doute et les sacrifices consentis. Le jour où ma qualification pour Pékin a été confirmée, j’ai tenu parole. Ce tatouage me rappelle aussi de bons moments. Car dans le sport, comme dans la vie, il ne faut jamais reculer devant les défis. Il faut avancer avec conviction, volonté et détermination. »
Autre passion : la cuisine.
« La santé est le diamant de notre existence. Le sport est essentiel, tout comme une alimentation équilibrée. Je ne me prive de rien : un carré de chocolat, une crème glacée… mais toujours avec modération. » Son plat préféré ? Le « minn bwi » accompagné de boulettes. « Pendant mes études en Australie, la cuisine mauricienne me manquait tellement. Aujourd’hui, je saisis chaque occasion de cuisiner pour ma famille. »
Côté musique, Karen Foo Kune Bacha penche pour le RnB tandis que Ruben préfère l’électro. Elle avoue également un attachement particulier au séga. « Quand je suis partie faire mes études, j’ai emporté avec moi un CD de Gangsta Beach. La chanson ‘Kriye’ me touche encore profondément aujourd’hui… et je la fredonne souvent. »
Ajagen Koomalen Rungen/Azeem Khodabux
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