Cinq individus ont saccagé la maison d’une famille à Lallmatie. Cela après qu’une bagarre eut éclaté dans la soirée de dimanche dernier. Trois d’entre eux sont sous les verrous. Les habitants déplorent un climat d’insécurité…
« Depuis cette agression, ma fille de huit ne va plus à l’école. J’ai peur d’aller travailler », explique Julien Pooleeya, un tôlier de Lallmatie.
« Ce dimanche soir, une bagarre a éclaté et cinq individus ont saccagé ma maison. J’ai eu le malheur de leur demander de vider les lieux, car ils consommaient de l’alcool dans le jardin d’enfants de la localité. Des éléments de la Special Mobile Force et de la Special Supporting Unit ont été mandés sur les lieux pour ramener l’ordre », soutient-il.
Les faits sont survenus vers 20 heures. Cinq individus consommaient de l’alcool, en utilisant un langage abusif. Si bien que la voisine d’à côté les a invités à partir. Il semblerait que l’un des individus aurait alors exhibé ses parties intimes. Cette dernière a consigné une déposition au poste de police de Lallmatie et a sollicité l’aide de ses voisins.
C’est alors qu’intervient Julien Pooleeya. Celui-ci arrive sur les lieux et invite à son tour les disciples de Bacchus à quitter les lieux. Les hommes partent sans broncher.
Vers 21h45, Julien est assis dans son salon. À un moment donné, un individu frappe à sa porte. Il s’agit de l’un des cinq buveurs. Il est venu s’excuser pour avoir exhibé ses parties intimes à la dame. « Mo ti pe koz ek li andan mem. Mo madam dir mwa sorti al zwenn li deor pliski li pe demann exkiz », confie Julien Pooleeya au Défi Quotidien.
Contre toute attente, l’individu se serait jeté sur lui. Ses compères étaient cachés derrière un véhicule garé devant sa porte. « Zot finn agres mwa. Monn ferm mo portay. Ils ont lancé des pierres contre mes fenêtres. L’un des individus avait un fusil. J’ai dû prendre la fuite. Mes voisins ont informé la police de Lallmatie. L’aide de la Special Supporting Unit et de la Special Mobile Force a été sollicitée. Trois personnes ont été arrêtées, deux autres sont toujours libres. Elles ont menacé de me faire la peau. J’ai peur pour la sécurité de ma famille », confiait le tôlier à l’antenne d’Xplik ou K.
Depuis cet incident, la police patrouille dans le quartier. Mais la peur s’est installée dans la localité. « Les gens ont peur de sortir de leur maison à cause de ces deux complices qui courent toujours. Ils ne sont pas à leurs premiers démêlés avec la justice », soutient un des habitants. Aux Casernes centrales, on indique que cette affaire est suivie de près.
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