La Freedom of Information Act devrait bientôt être une réalité. Une source à l’Hôtel du gouvernement indique que la rédaction de ce texte de loi pourrait commencer d’ici l’année prochaine.
Le travail préliminaire a, d’ailleurs, déjà débuté. Une fois cela terminé, ce sera au State Law Office de prendre le relais et de rédiger dans une forme légale les recommandations faites au niveau du Bureau du Premier ministre et de l’Attorney General’s Office. Pour le moment, personne ne souhaite, toutefois, s’aventurer pour dire quand le Freedom of Information Bill sera déposé au Parlement.
Un des participants au débat du Media Trust mercredi, Ashok Radhakissoon, attend beaucoup de cette nouvelle législation. L’avocat et ancien président de l’Independent Broadcasting Authority (IBA) a plaidé pour un accès à l’information large et facile. Il soutient qu’une Right of Information Act serait plus judicieuse qu’une Freedom of Information Act.
« Je veux une loi qui renverse les privilèges de ceux qui détiennent l’information. En obligeant les dirigeants à divulguer des informations, on amènera plus de transparence. Cela incitera notamment le citoyen à poser des questions », dit-il. Et de préciser qu’en Inde, la rétention d’information ou le fait de fournir de fausses informations au niveau de l’état et du gouvernement est passible de poursuites au criminel.
Au niveau du Media Trust, on souhaite que la Freedom of Information Act soit adoptée au plus vite. Michaëla Seblin, rédactrice en chef de 5 Plus et membre du conseil d’administration du Media Trust, souhaite, cependant, que ce texte soit ébauché « en collaboration avec la profession journalistique et le public en général ».
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