Infecté au VIH: il réclame Rs 75 millions à l’État pour faute lourde

Atteint de thalassémie, Vikash suivait ses traitements à l’hôpital Victoria. En juillet 2014, c’est le choc. Ses proches apprennent qu’il a contracté le VIH/Sida. Ils imputent la faute au personnel médical. Mère et fils ont saisi la justice et réclament des dommages de Rs 75 millions à l’État. C’est une nouvelle qui les a anéantis. Alors qu’il était sous traitement à l’hôpital Victoria, Candos, le jeune homme, que nous prénommerons Vikash, âgé de 19 ans, apprend qu’il est atteint du VIH/Sida, alors qu’il souffre de thalassémie, une maladie héréditaire qui affecte l’hémoglobine. Sa mère Reena (prénom fictif) et lui portent l’affaire devant la Cour suprême pour demander réparation au ministère de la Santé et à l’État pour faute lourde. Ils leur réclament conjointement des dommages de Rs 75 millions. Les plaignants ont retenu les services de Me Rama Valayden et l’avoué Kaviraj Bokhoree. L’affaire sera appelée le 14 janvier 2016. Comment son fils a-t-il pu être infecté au virus du Sida ? C’est la question que se pose Reena. Selon la plainte, Vikash est en Form II quand ses parents décident de mettre un terme à sa scolarité en raison de sa maladie. Son état de santé ne lui permet pas non plus de profiter la vie comme les autres enfants de son âge. Il lui faut des soins constants et des transfusions sanguines sur une base mensuelle.

Faute Lourde

Le 28 juillet 2014, Reena souligne qu’elle a appris que son fils a été testé positif au VIH. Sous le choc, elle éclate en sanglots avant de perdre connaissance. Elle dit ne pas comprendre comment cela a pu se passer. Dans sa plainte, elle soutient que cette infection a suscité l’incompréhension au sein de sa famille et aussi au sein du personnel médical de cet établissement de santé. Selon elle, d’autres médecins ont aussi exprimé leur consternation en apprenant cette nouvelle. La mère est d’avis que son fils a été infecté lors d’une transfusion sanguine. Selon Reena, son fils n’a jamais eu de relations sexuelles, ne se drogue pas et n’est pas en contact avec d’autres personnes qui ont une quelconque dépendance. Elle accuse le personnel de l’hôpital de « faute lourde ». Les plaignants ont fait servir une mise en demeure au ministère de la Santé et à l’État pour leur réclamer conjointement des dommages de Rs 75 millions. Mais en vain. D’où leur action en Cour suprême.