Lors d’un atelier de travail organisé mardi 1er décembre à Quatre-Bornes dans le cadre de la Journée mondiale de lutte contre le Sida, le ministre de la Santé Anil Gayan déplore le manque de suivi des personnes souffrant de VIH de la part de certaines organisations non gouvernementales (ONG).
Anil Gayan, interrogé après son discours, dit ne pas être satisfait du travail de certaines organisations qui s’occupent des gens vivant avec le VIH.
« C’est une des raisons pourquoi, encore une fois dans mon discours, je réclame la transparence, l’«acccoutability», l’obligation de résultats de la part de toutes les ONG », affirme Anil Gayan.
Réagissant à la prise de position d’Anil Gayan, Brigitte Michel de l’ONG Ailes se dit « découragée et frustrée » :
« Nous ne sommes pas surpris du discours du ministre. Il trouve que les ONG ne font pas leur travail. Si les ONG avaient plus de ressources et plus de collaboration avec le ministère, nous aurions pu mieux faire notre travail. C’est très décourageant de voir que même pour ce World Aids Day, il est en train de nous taper dessus.
« Je suis très frustrée. Nous ne pouvons pas être derrière chaque personne vulnérable. Nous n’avons pas les moyens. Si on nous donne les moyens, nous pouvons le faire. Mais si nous n’avons pas les moyens, nous faisons avec les moyens de bord », affirme Brigitte Michel sur Radio Plus.
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