Good Governance and Integrity Reporting Bill: Bérenger «garde espoir» en SAJ

Le leader de l’opposition dit garder espoir que SAJ ouvrira le dialogue autour du Good Governance and Integrity Reporting Bill. Paul Bérenger a, une fois de plus, demandé la baisse des prix des produits pétroliers. La position du MMM contre les « lois Bhadain » a été « très bien accueillie », estime le leader des mauves. « Nous nous réjouissons que notre message soit bien passé et a été bien reçu par la population. Il y a un rejet total de ces lois », ajoute Paul Bérenger, qui était en conférence de presse samedi. Dans la foulée, le leader de l’opposition explique qu’il « garde espoir » que le Premier ministre sera ouvert au dialogue. « Je reste optimiste », précise-t-il. Paul Bérenger demande à sir Anerood Jugnauth de ne pas « aller de l’avant » avec les débats sur « ces projets de loi polémiques ». « Si le gouvernement persiste, les choses iront en Cour suprême et même devant le Privy Council », prévient le leader de l’opposition. Sur le même sujet, le leader des mauves tient à « saluer le courage » d’Antoine Domingue, le président du Bar Council. L’homme a, rappelons-le, pris position contre le Good Governance and Integrity Reporting Bill. Paul Bérenger dit avoir « pris note » que le PTr et le Mouvement patriotique se sont prononcés contre ce projet de loi. Paul Bérenger est aussi revenu sur les produits pétroliers. Une fois de plus, il réclame une baisse des prix de l’essence et du diesel à Maurice. Il a rappelé qu’en septembre dernier, après une Private Notice Question sur le sujet, le ministre du Commerce et de l’Industrie avait expliqué qu’il allait soumettre des propositions pour un changement dans la manière dont les prix de ces produits sont calculés. « Il avait parlé d’un mois, mais presque deux mois ont passé. Le ministre avait lui-même promis que ces prix allaient baisser », souligne le leader du MMM. Et de rappeller que le prix du Brent (prix de référence) est passé de plus de $ 115 le baril en juin 2014 à moins de $ 50 le baril aujourd’hui. D’où la nécessité, selon Paul Bérenger, que les prix baissent.