Le contrat Petredec a permis d’économiser moins de Rs 5 millions. C’est ce qu’a soutenu Ashit Gungah au Parlement mardi. Le leader de l’opposition a parlé de « transaction illégale ».
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Au lieu de Rs 184 millions, c’est moins de Rs 5 millions d’économie que le contrat alloué à Petredec permet à la State Trading Corporation (STC) de faire. C’est ce qu’a déclaré le ministre de l’Industrie, Ashit Gungah, mardi au Parlement, face au leader de l’opposition Paul Bérenger. Le contrat avait été alloué à la firme en septembre, alors qu’elle n’avait pas été sollicitée dans l’appel d’offres restreint, puisqu’elle avait été disqualifiée pour mauvaises pratiques.
Commentant l’allocation du contrat d’approvisionnement de 7 000 tonnes de gaz ménager du 1er octobre 2016 au 31 septembre 2017 à Petredec, Ashit Gungah a tenté de souligner les économies que faisait la STC grâce à la firme. Le ministre a cité un prix de USD 106 la tonne pour le dernier contrat en vigueur. Petredec a décroché le contrat pour USD 33 la tonne. Ce qui représente USD 5,4 millions d’économie, soit Rs 184 millions. Sauf qu’il n’en est rien et le ministre a bien été obligé de l’admettre.
« Il est honteux que le ministre compare les USD 33 de Petredec aux USD 106 sur le dernier contrat, alors que les prix avaient flambé de manière exceptionnelle » a rappelé le leader de l’opposition. Il souligne que le preferred bidder, la firme Geogas, avait proposé USD 34,9. Ashit Gungah de confirmer : « C’est tout de même une différence de 1,9 dollar. Cela fait moins de Rs 5 millions d’économie, mais c’est quand même de l’argent. »
Les procédures ayant mené à la sélection de Petredec ont été critiquées dans l’hémicycle. Le 8 août, la STC a reçu huit offres. Elle choisit Geogas, avec une proposition à USD 42,5. Le 2 septembre, Geogas revoit son offre à USD 34,9. Le 5 septembre, la STC approuve le prix. Le 9 septembre, toutefois, coup de théâtre : le conseil des ministres annule l’appel d’offres. Petredec a soumis une nouvelle offre à USD 33 la tonne.
Paul Bérenger a rappelé que Petredec avait été disqualifiée pour mauvaises pratiques, ce qu’a admis le ministre. Reza Uteem a relevé une dernière contradiction : pourquoi résilier le contrat Betamax parce qu’il s’agissait d’un unsolicited bid et changer de position quand il s’agit de Petredec? « On ne peut comparer... » s’est contenté de répondre le ministre de l’Industrie.
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