La drogue est belle et bien présente au collège. Parfois, à l'école primaire aussi. En deux mois, 24 élèves ont été compromis dans des délits de drogue. Il y a même eu deux arrestations. Les responsables tirent la sonnette d’alarme. Les travailleurs sociaux souhaitent une meilleure prise en charge.
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« Aidez-moi ! Ma fille de 13 ans se drogue et je ne sais plus quoi faire. » C’est le cri de désespoir de cette mère d’une quarantaine d’années. Elle fait partie de ces parents impuissants devant l’enfer de la drogue. Celle qui s’est confiée à Ally Lazer, président de l’Association des travailleurs sociaux de Maurice, ajoute en sanglotant : « Ena dimoun pe explawt lekor mo tifi, li fer sa pou kapav drogue. »
La jeune fille a dû abandonner ses cours parce qu’elle n’en pouvait plus. Comme elle, ils sont nombreux à devoir vivre leur adolescence autrement que sur les bancs de l’école. Rita Venkatasawmy, l’Ombudsperson pour les enfants, déplore que la consommation de drogues parmi les moins de 18 ans soit encore taboue. « Beaucoup de parents préfèrent vivre leur mal en silence par peur du qu’en-dira-t-on. Ils ne vont dénoncer ni au recteur, ni à la police. Mais le problème est très réel et il faut agir au plus vite. »
Retrouvez l'intégralité de cet article dans l'édition du Défi Plus de ce samedi 5 mai.
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