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Ease of doing business : une bourde du CEB coûte cher au pays

Selon le ministre des Finances, le Central Electricity Board a fait perdre 69 places à Maurice. Selon le ministre des Finances, le Central Electricity Board a fait perdre 69 places à Maurice.

Pravind Jugnauth est revenu en détail sur les raisons qui ont fait perdre des places à Maurice dans le classement « Ease of doing business » de la Banque mondiale. Outre une bourde du CEB, le paiement de la taxe et l’indice « starting business » sont en cause.

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Le ministre des Finances a expliqué comment Maurice a perdu 17 places dans le classement Ease of doing business de la Banque mondiale. Le Central ElectricityBoard (CEB) ne serait pas totalement étranger à cette situation, à cause d’une erreur faite en communiquant à la Banque mondiale le délai moyen pour rétablir la fourniture d’électricité après une coupure. Ce qui a fait perdre 69 places au pays. Le Grand argentier a énuméré les autres facteurs, répondant à la question du député du Parti travailliste, Osman Mahomed.

Il a expliqué que la norme au niveau international est de trois minutes pour rétablir l’électricité après une coupure. « Le CEB a non intentionnellement rapporté à la Banque mondiale qu’à Maurice, les pannes de courant de moins de 30 minutes n’étaient pas comptabilisées », a souligné le ministre. Ce qui a valu un score de zéro au pays dans l’index de qualité alors qu’il aurait dû obtenir 6 sur 8. « Ce qui nous a fait chuter de la 41e à la 110e place. »

D’autres points ont été perdus sur l’indice de paiement de la taxe où Maurice a perdu 32 places. « La Banque mondiale a introduit un post-filing index sans que le gouvernement ne soit informé des détails en début d’année. Onze places ont aussi été perdues à l’indice Starting business à cause de l’introduction d’un gender component. »

Investissements directs étrangers

Pravind Jugnauth a donné les détails des 17 places perdues au classement général : six places en raison des changements de méthodologie de la Banque mondiale, quatre places pour des ajustements sur les informations utilisées dans le rapport 2015 et sept en raison des progrès des autres pays.

À une question supplémentaire d’Osman Mahomed, le ministre a précisé que les investissements directs étrangers ont augmenté entre 2015 et 2016. Si pour le premier trimestre 2015, ils s’élevaient à Rs 4,8 milliards, ils sont passés à Rs 8 milliards au premier trimestre 2016. «Si cette situation ne nous satisfait pas, je suis confiant qu’elle se redressera dans le prochain rapport grâce aux mesures annoncées dans mon Budget. »

 

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