Les participants au concours de cuisine saine ont démontré que les Mauriciens ont une passion pour l’art culinaire. Rencontre avec les quatre finalistes qui ont fait montre de leurs talents, le samedi 22 octobre à l’hôtel La Pirogue.
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Devendra Appadoo : le soin et le goût
Devendra Appadoo aime la nourriture de bonne qualité. C’est pour cette raison que ce « Health Inspector » s’est mis à la cuisine, il y trois ans. « C’était aussi parce que je m’étais marié et que j’avais un enfant. Cela devenait difficile pour ma femme de s’occuper de la maison, de l’enfant et de la cuisine. J’ai commencé à l’aider. C’est ainsi qu’est née ma passion pour la cuisine », raconte-t-il.
Et depuis, il participe à des concours culinaires, gagne en expérience et met en place plusieurs recettes. Et il s’instruit constamment. « Je suis toujours à la recherche de nouvelles recettes. Il m’arrive de garder les recettes qui sont sur les boîtes des épices. Je collectionne toutes les recettes qui me tombent sous la main. Pour les autres, je vais demander aux autres ou alors je cherche sur la Toile », raconte-t-il. D’ailleurs, son penchant pour la cuisine indienne lui fait faire des recettes variées, avec du masala comme ingrédient phare.
De plus, rien ne vaut un repas préparé par soi, chez soi, selon notre interlocuteur. « On n’a aucune garantie quand on opte pour le prêt-à-manger. À la maison, on a plus de contrôle sur la quantité de sel et d’huile utilisée. On fait ainsi attention à sa santé », indique ce dernier.
Avant son mariage, il ne cuisinait pas du tout. « C’est ma mère qui faisait tout. Maintenant, ça a changé. Quand elle vient chez moi, je lui prépare à manger. C’est une fierté quelque part de pouvoir le faire », estime-t-il.
Et le mois prochain, pour l’anniversaire de sa petite fille Ishita, il compte préparer lui-même tous les « gajacks » qui seront servis aux invités. Du poulet croustillant, des œufs rôtis, du chop suey seront, entre autres, les plats au menu ce jour-là. Il rêve de devenir chef dans un grand hôtel, mais pour le moment, son métier d’inspecteur de santé lui convient et il profite des concours culinaires pour se surpasser et apprendre de nouvelles choses.
Anisha Bholah-Korimbocus : une histoire de famille
À 35 ans, Anisha Bholah-Korimbocus passe le plus clair de son temps en cuisine pour élaborer des recettes. Elle participe à ce concours pour relever un défi personnel, mais au-delà de la compétition, elle a surtout voulu partager son amour pour la cuisine.
« Quand on a une passion pour quelque chose, on donne le meilleur de soi », raconte-t-elle. Et cette passion pour la cuisine, Anisha l’a toujours nourrie.
« Chaque dimanche, je dîne avec ma maman, mes trois sœurs et mes deux frères ainsi qu’avec leurs familles. Chaque famille cuisine un plat différent et c’est un partage autour de la nourriture », ajoute-t-elle.
Cet amour pour la cuisine est familial et n’est pas réservé aux femmes. Les hommes de la famille mettent aussi la main à la pâte. « L’un de mes beaux-frères est connu pour sa recette de briani », avance-t-elle.
Et pour parfaire ses talents de cuisinière, elle se documente beaucoup sur le sujet. « Je cherche les recettes sur Internet et je les adapte à ma façon. Chaque personne cuisine à sa façon et cela fait que le goût n’est jamais le même », indique-t-elle.
Sa spécialité : la cuisine indienne. D’ailleurs, son époux Farzhad aime également cette cuisine un peu épicée, mais dont les saveurs sont exquises. Anisha se laisse tenter par les desserts également et se fait un devoir d’en préparer, chaque semaine. « À la maison, on aime le rasmalaï ou encore la crème à la calebasse. On innove et on essaie de nouvelles recettes régulièrement », poursuit-elle.
Cette habitante de Plaine-Magnien est secrétaire dans une compagnie médicale à New Grove et préfère opter pour des plats plus simples en semaine. C’est surtout les plats mauriciens, connus de tous qui sont préparés.
« Je prépare beaucoup de légumes en semaine, avec des grains secs. C’est presque incontournable », dit-elle. Les plats les plus élaborés tels le paneer kofta, le tandoori et le butter chicken sont réservés pour le week-end, car Anisha en profite pour passer plus de temps en cuisine.
Shresta Nuckchady : colorée et attirante
Du jaune, du rouge et du vert. La cuisine de Shresta Nuckchady doit être colorée et attirante. Mère de deux enfants, elle se fait un devoir d’apporter des innovations à ses recettes pour que ses enfants arrivent à manger de tout moins difficilement. « Ma fille et mon fils ont 7 et 3 ans respectivement et en grandissant, je devais varier les plats pour les rendre plus attirants et appétissants », souligne-t-elle.
De ce fait, elle collectionne les recettes qu’elle voit à la télé et suit de près les recettes parues dans les journaux. Elle ajoute une touche personnelle et d’autres ingrédients pour rendre le plat plus coloré. Parmi ces derniers : le maïs, les champignons, les petits pois, et les trois poivrons, verts, rouges et jaunes.
Mais avant toute chose, ses repas doivent être équilibrés. « Je recherche surtout une cuisine de qualité, avec des repas complets avec des protéines, des minéraux et des vitamines. Je milite pour une cuisine saine et c’est une des raisons qui m’ont poussée à participer à ce concours », dit Shresta.
Elle travaille à l’aéroport et prépare le dîner très tôt le matin. « Ma belle-mère et moi-même faisons la cuisine. Donc, souvent, elle cuisine avant que je rentre. Sinon, je m’organise pour tout préparer le matin », raconte-t-elle. De plus, elle ne va pas très loin pour trouver ses légumes, car dans sa cour, on trouve de tout.
« On a plusieurs herbes aromatiques, des brèdes, des haricots, le chouchou, le lalo et la laitue. On peut facilement faire une soupe ou un plat au pain rien qu’avec ce qu’on a dans le jardin », confie-t-elle. Planter ses légumes est une façon, pour elle, de mieux surveiller ce qu’elle mange. « Sans pesticide ni insecticide, on sait ce qu’on mange. J’évite aussi d’acheter du fast-food. Je préfère préparer ces mêmes plats, à la maison. Par exemple, la pizza fait-maison est très appréciée », fait-elle observer.
Isabelle Leste : simple et accessible
Mariée et mère de trois enfants, Isabelle Leste prend plaisir à recevoir les gens autour de sa table toujours bien garnie. Elle préfère toutefois une cuisine simple et rapide, aux saveurs authentiques. « J’aime préparer des repas dont les ingrédients ne sont pas difficiles à trouver. Il suffit d’ouvrir son placard et de trouver ce qu’il faut pour un repas goûteux, mais pas cher », explique-t-elle.
Elle a commencé à faire de la cuisine quand elle s’est mariée et a trouvé des recettes avec ses proches. Mais bien vite, elle prend goût à préparer les plats. Étant fonctionnaire depuis quinze ans, elle profite de chaque concours culinaire qu’organise la Fonction publique pour se surpasser et elle a remporté trois éditions successives. Un boost pour celle qui a commencé alors à s’investir davantage dans ce domaine.
« Ensuite, l’un des prix de ces concours était une formation à l’école hôtelière et je devais choisir entre un cours de pâtisserie ou de cuisine. J’ai opté pour le premier, car je pouvais me débrouiller pour les plats principaux, mais ne connaissais rien aux desserts. Une aventure a alors commencé et a duré trois mois », se remémore-t-elle.
Depuis, elle fait régulièrement des desserts pour ses trois enfants : Mathieu, Chloé et Alexandre, âgés de 10, 7 et 6 ans respectivement. À la suite de cette formation, elle se lance dans la création de desserts et prend même des commandes. Elle se crée une page Facebook, Les Délices de Zaza pour faire connaître sa passion et surtout pour partager ses recettes.
Et de temps en temps, elle se met à élaborer des recettes pour sa famille. Parmi ses plats présentés : le vermicelle de riz et crevette en salade, le poulet à l’orange rôti au four et le millefeuille de betterave au fromage de chèvre. Ses plats de prédilections sont issus de la cuisine mauricienne : le poisson à la sauce créole, le curry de poisson au bringelle et le halim, entre autres.
Concours Culinaire Le Dimanche/ L'Hebdo 2016 : cadeaux à gogo aux gagnants !
Les gagnants du Concours Culinaire Le Dimanche/ L'Hebdo 2016 ne sont pas repartis les mains vides ! Produits alimentaires, ameublement, électroménagers entre autres ont ravi les 4 finalistes, hier le 22 octobre, lors de la finale tenue à l'hôtel La Pirogue du groupe Sun Resorts.
De somptueux cadeaux ont été offerts aux finalistes du concours. Ceux offerts par Master Deals Ltd, représentante de la marque allemande de récipients Stoneline à Maurice, comprenaient aussi des récipients que les finalistes ont aussi utilisés pour cuisiner leurs plats pour la finale.
« Les récipients Stoneline utilisent une technologie futuriste, de qualité supérieure à base de pierre et de produits naturels », explique le directeur de Master Deals, Sultan Elaheebucus. « Contrairement aux autres revêtements, la pierre a pour particularité d'offrir une cuisine diététique, sans matière grasse », ajoute-t-il. Pour tester comme il se doit les récipients, les participants ont aussi reçu toute une panoplie de produits alimentaires de plusieurs entreprises dont t le riz Cercle Vert très prisé par les Mauriciens. La compagnie Soap & Allied Industries, représentante de la marque a offert aux finalistes ce riz en plusieurs logements.
Pour accompagner le riz, les amoureux de plats chinois ont été gâtés par Yip Tong & Sons Ltd qui a offert des lots de cadeaux Angel Brand. « Oyster sauce, chili sauce, soy sauce, sont parmi les sauces authentiques venues tout droit d'Asie que nous avons offertes. De plus nous avons offert gratuitement à ceux présents lors du concours, des livrets de recettes composées de sauces Angel Brand » selon Roobesh Susty, Operations Manager chez Yip Tong & Sons Ltd.
Le panier cadeau s'est aussi garni de produits alimentaires de la marque Luna importés par Sysma International Ltd, dont du Lait, café glacé, laits aromatisés, « bake beans », petits pois verts et bien d'autres. « Pour l'événement chaque participant qui est arrivé en final a eu droit à un panier cadeaux de la marque », souligne le directeur de Sysma International Ltd, Saleem Moosa. Sungold Trading Ltd a offert de son côté un lot de produits La Belinda aux finalistes « La Belinda est une marque de tomates pelées en boîte en provenance d'Italie qui est couramment utilisée dans les recettes de plats mauriciens » souligne Nicolas Li Wan Po, directeur de Sungold Trading Ltd.
Comment cuisiner les bons petits plats locaux sans les appareils électroménagers appropriés ? L'entreprise A.B Desai a pensé à tout en offrant aux finalistes des produits électroménagers Rico, numéro un en termes de ventes de mixeurs, à Maurice, « les mixeurs sont accompagnés d'une garantie de deux ans et une cocotte-minute avec 5ans de garantie », fait ressortir le directeur de A.B Desai, Ujjval Desai.
La sécurité a aussi été au cœur de l'événement grâce à N. Jeetun Co Ltd. L'entreprise a offert plusieurs extincteurs d'incendie de la marque Dwell aux finalistes. « Nous proposons depuis un mois le "Fire extinguisher Ball" qui s'installe dans les voitures ou les chambres. En cas d'incendie ce produit éclate et éteint le feu dans un rayon de 3 mètres. Pour le concours nous avons offert un extincteur de 2 kg d'une valeur de Rs 1500 pour chaque finaliste ainsi qu'un fire extinguisher ball de 1.3 kg d'une valeur de Rs 1400 » explique Navish Jeetun, directeur.
Du côté de Gallery Assotally Ltd, spécialiste en ameublement, le directeur Ghayur Assotally explique que des cadeaux intéressants ont été offerts, soit un canapé-lit pour le grand gagnant, un set de salle à manger pour le second et une table basse pour celui qui a remporté la troisième place. Fortress Marketing Co Ltd, équipe les hôtels Sun Resorts depuis plusieurs années déjà, a accompagné les participants dans leur journée culinaire à travers un support logistique. « En tant que spécialiste en équipements de restauration, nous avons fourni des équipements de cuisine pour le concours », explique Clément Lan, directeur de Fortress Marketing Co Ltd.
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