Le Dr Bassoodev Goolaub, représentant du comité exécutif de la drogue de la Private Medical Practitioners’ Association, a déposé devant la commission d’enquête présidée par Paul Lam Shang Leen.
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«Si cela ne dépendait que de moi, j’aurais prescrit des psychotropes au lieu de voir des patients toxicomanes se tourner vers les drogues dures. » Ces propos sont ceux du Dr Bassoodev Goolaub, le représentant du comité exécutif de la drogue de la Private Medical Practitioners’ Association (PMPA).
Il déposait, le mercredi 12 octobre, lors de la 138e audience de la commission d’enquête sur la drogue, présidée par Paul Lam Shang Leen, qui est assisté de Sam Lauthan et de Ravind Domun. Cependant, le Dr Goolaub précise qu’il ne l’a jamais fait et ne pourra jamais le faire non plus.
Interrogé à sa sortie, il confirme ses propos. « Ce sont des toxicomanes que nous ne pourrons ni aider, ni soigner. Il y a des restrictions sur ces médicaments. Si nous avions prescrit ces psychotropes, nous aurions pu assurer un suivi, mais ce ne sera pas possible. Nous avons les mains liées. Ces médicaments que j’aurais dû prescrire à ces patients, ils iront se les acheter deux ou trois fois plus cher au noir. Malheureusement, nous avons des restrictions et les pharmacies ont un quota de médicaments à vendre », indique le Dr Bassoodev Goolaub.
L’ex-juge Paul Lam Shang Leen met en garde les médecins du privé qui ne respectent pas le protocole, surtout ceux qui font des over-prescriptions. Il a fait cette déclaration lors de l’audition du Dr Mohammad Ishaq Jowahir, vice-président de la PMPA, association qui regroupe 450 médecins du privé. Le président de la commission d’enquête demande aux médecins du privé de respecter le protocole médical. « You will be in great trouble ! » a-t-il lancé.
Le Dr Mohammad Ishaq Jowahir a répliqué que de jeunes médecins du privé se font souvent berner par des toxicomanes, alors que d’autres reçoivent des menaces dans le but d’obtenir des prescriptions pour l’achat de psychotropes en pharmacie. Le vice-président de la PMPA dit souhaiter la mise sur pied d’une National Drug Policy.
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