Georges, locataire d’une maison à Baie-du-Tombeau, pensait pouvoir couler une retraite paisible. Mais il dit subir le vacarme incessant des locataires du dessus depuis septembre 2018. « Ils font du bruit jusqu’à fort tard dans la nuit. Ils font du désordre dans la cour. Nous avons eu le même problème avec les précédents locataires. Je m’étais plains de ces derniers plusieurs fois auprès de la police de l’Environnement, mais personne n’est venu. Puis ces locataires sont partis avant d’être aussitôt remplacés par d’autres qui sont tout aussi bruyants. C’est un cauchemar », confie le retraité. Il explique qu’il en a déjà parlé au propriétaire de la maison, mais aucune action n’a encore été prise.
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Intervenant à l’antenne de Radio Plus, l’inspecteur Brasse de la police de l’Environnement a assuré qu’une équipe de la police se rendra au domicile de Georges pour le rencontrer. Que prévoit la loi par rapport à la pollution sonore ? Il y a deux règlements. L’Environment Protection Control of Noise Regulations 2008 Act stipule qu’un policier peut se rendre sur place et constater, sans aucun appareil, le nombre de décibels produits par le bruit et dresser une contravention.
Les Environment Protection (Standard for Noise) Regulations de 1997 contiennent une section parlant des décibels. Cette loi dit qu’il y a une Noise Exposure Limit à respecter. Entre 7 heures et 18 heures, le bruit ne doit pas dépasser 60 décibels. De 18 à 21 heures, le niveau de 55 décibels doit être respecté. Entre 21 heures et 7 heures le lendemain matin, la musique ou autre bruit ne doit pas dépasser 50 décibels.
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