Amit Bakhirta : le CEO philosophe

Le Chief Executive Officer (CEO) d’Anneau, une entreprise de services financiers, se distingue autant par son leadership que par sa profonde spiritualité. Amoureux de la vie, il jongle avec succès entre les chiffres et l’épanouissement personnel… Autour d’un café, il se prête au jeu des questions.

Qu’emporteriez-vous sur une île déserte ? 
Mon épouse, un crayon et du papier. Cela me permettra vraisemblablement de rattraper tout le temps que je n’ai malheureusement pas pu lui consacrer tout au long de notre vie commune.

Le crayon et le papier m’aideront à écrire ; le calme et la paix d’une île déserte me permettront probablement de mieux me connaître et, par extension, de mieux connaître la vie.

Si un génie vous offrait de réaliser 3 vœux, quels seraient-ils ?  
Primo, permettre à toute l’humanité de s’éveiller spirituellement, de sorte qu’elle réalise la véritable essence spirituelle de la race humaine. Éliminant ainsi l’illusion de l’individualisme de l’ego. Cela éliminera la haine d’autrui et les guerres idiotes et inutiles.

Secundo, changer l’ensemble des systèmes « socio-culturo-économiques » de la planète Terre, de sorte qu’il n’y ait qu’un seul pays, un seul système socio-économique et gouvernemental autonome dans lequel chaque âme trouvera sa véritable essence, l’humain, le vrai sens de sa vie. Une société juste où personne ne dormira l’estomac vide.

Tertio, je demanderais que mes chaînes me liant au monde matériel et physique soient délivrées, afin que mon âme puisse demeurer éternellement dans la pure lumière.

Si vous pouviez retourner dans le passé, que changeriez-vous ?  
Les guerres mondiales, les injustices et les maladies qui ont injustement emporté des millions de belles âmes.

Le meilleur moment de votre journée ?  
Juste après ma méditation matinale quotidienne, avant le lever du soleil, en paix dans le néant, dans l’instant présent.

Si vous deviez changer une chose chez vous, une seule, que serait-ce ?
Mon impatience relative, qui s’est grandement améliorée au fil des années, mais que les années doivent encore améliorer en moi.

Quel est votre chiffre porte-bonheur ?  
Je ne m’identifie pas à la croyance simpliste du seul chiffre porte-bonheur. En tant que disciple éternel de la géométrie sacrée, de la numérologie, de l’astronomie, de l’astrologie et de la métaphilosophie, j’ai tendance à considérer différents nombres et alphabets en fonction de leur véritable essence symbolique, mathématique et cosmique.

À travers différents cycles de la vie, je me laisse guider par les synchronicités causales et naturelles émanant du Cosmos à travers leurs significations et mon interprétation ainsi que mon application circonstancielle de celles-ci.

Que faites-vous pendant votre temps libre ?
Cela fait longtemps que je n’ai pas pris du temps pour moi. Je dirais presque que cela dure depuis des années. Pour moi, c’est un processus continu et intentionnel visant à améliorer différents aspects de ma personnalité, de mon comportement, de mes compétences et de ma compréhension personnelle. 

Cela implique généralement une réflexion introspective, le développement de la conscience de soi et la prise de mesures concrètes pour favoriser la croissance personnelle. 

Je m’adonne ainsi à la lecture et à la méditation transcendantale. Je suis d’avis que l’apprentissage de la connaissance, de la sagesse et de l’amour ne devrait jamais s’arrêter. Malheureusement, beaucoup se promènent dans la forêt sans remarquer les arbres. 

Si vous n’étiez pas CEO, vous seriez ?  
Un philosophe.

Un objet indispensable ?  
La photo de ma défunte mère, mon créateur biologique. « C’est dans nos mémoires et nos gènes que vivent pour l’éternité, nos ancêtres. »

Si vous étiez une invention ?  
Scientifiquement et spirituellement parlant, je nous considère déjà, humblement, comme une invention divine (en tant qu’espèce humaine spirituelle).

Si vous étiez une application mobile ? 
En toute humilité, je préférerais ne pas répondre littéralement à cette question, que j’aurais tendance à considérer comme irrémédiablement insultante pour notre créateur.

Une créature aussi divine qu’un être humain, même en pensée, en écrits, ou en paroles, ne devrait respectueusement jamais être métamorphosée en quelque chose de purement commercial.