Agression mortelle et viol d’une octogénaire : Sooriadev Cheetamun plaide coupable

Sooriadev Cheetamun est poursuivi, devant la cour d’assises, sous une accusation réduite de coups et blessures ayant causé mort d’homme sans intention de tuer et une autre de viol. Il a plaidé coupable sous les deux accusations et est défendu par Me Deepak Rutnah. La poursuite est représentée par les Mes Rajkumar Baungally, Pravin Harrah et Rubesh Oberoi Dawoodarry. L’audition des témoins est prévue ce jeudi 12 octobre 2017. Le procès est présidé par le juge Prithviraj Fekna.

Initialement, Sooriadev Cheetamun était poursuivi sous une accusation de « manslaughter with aggravated circumstances ». En 2013, alors âgé 25 ans, il est accusé d’avoir battu à mort Chandramah Bullywon, âgée de 80 ans. La vieille dame avait également été victime de sévices sexuels avant sa mort. Le drame s’est joué au domicile de la défunte à Camp Fouquereaux, le 22 avril.

Multiples blessures

Chandramah Bullywon avait été retrouvée sur son lit à moitié nue, portant des blessures au visage. Elle avait été évacuée d’urgence à l’hôpital de Candos pour des premiers soins. Cependant, elle devait rendre l’âme quelques heures après. L’autopsie, pratiquée par le chef du département médico-légal, le Dr Sudesh Kumar Gungadin, avait conclu que la victime est décédée suite à de multiples blessures. Chandrama Bullywon avait subi des blessures à la tête, au visage et aux parties intimes. Elle avait eu les côtes fracturées. L’examen médical avait confirmé que la défunte avait été victime de sévices sexuels.

Sooriadev Cheetamun, maçon de profession et résidant Phœnix, avait été rattrapé par les voisins de l’octogénaire. Ce sont les cris de détresse de Chandramah Bullywon qui les avaient alertés.

Dans sa version aux enquêteurs, le jeune homme a expliqué les circonstances entourant ce drame. Il a déclaré qu’il a voulu donner une leçon à l’octogénaire qui avait refusé de lui donner des pamplemousses. Il a également souligné qu’il était sous l’influence d’alcool au moment des faits. Ne digérant pas ce refus, il est entré de force dans la demeure de la victime et s’est acharné sur elle.