De nouveaux éléments sont venus s’ajouter à l’affaire St-Louis ce jeudi 25 juin. Moins de deux heures après l’annonce de sa révocation en tant que Deputy Prime minister et ministre des Utilités publiques, Ivan Collendavelloo a animé une conférence de presse d’une heure.
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Ivan Collendavelloo a d’emblée indiqué qu’il a rencontré le Premier ministre, PravindJugnauth, mercredi matin 24 juin, « à sa demande », et ce jeudi 25 juin après-midi, concernant l’affaire St Louis.
Le leader du Mouvement Liberater(ML) a expliqué que le chef du gouvernement lui a demandé de « step down » en tant que ministre. Chose qu’il a refusée car, dit-il, il ne peut démissionner sur des « allégations farfelues ».
Ivan Collendavelloo a aussi indiqué qu’il a eu plusieurs échanges avec les ministres Gobin, Ganoo, Padayachy, entre autres, avant sa révocation.
Ensuite, Ivan Collendavelloo devait expliquer que lors de cette rencontre avec le Premier ministre, ce dernier a brandi un «papier» de la Banque Africaine de Développement (BAD), qui indique que la firme danoise BWSC aurait remis une somme d’argent à deux différentes entités mauriciennes « dirigées par deux Mauriciens » avec pour intention de verser de l’argent à des politiciens mauriciens, pour aider la compagnie danoise dans le contrat. En retour, ces politiciens auraient donné à la firme danoise des informations « confidentielles ».
Selon Ivan Collendavelloo, deux noms figurent sur le papier : « Ivan Collendavelloo et Paul Bérenger ». Le premier était le vice-Prime ministre et ministre des Utilités publiques d’alors et l’autre le leader de l’opposition.
« Evidaman mo premyer reaksion sete se bann alegasion farfelu », explique Ivan Collendavelloo.
« Pa ti ena nanie ki dir ki larzan finn aksepteo u finn pran swa par Paul Bérenger ou par mwa. »
Ivan Collendavelloo a alors affirmé qu’il a demandé au Premier ministre d’initier une enquête. Il explique que Pravind Jugnauth a indiqué « qu’il était embarrassé par cette situation ».
Ivan Collendavelloo a affirmé qu’il a rappelé que dans le cas de Roubina Jaddoo, l’ex-ministre de l’Égalité des genres, avait démissionné après la publication du rapport de la commission. Idem pour l’affaire Medpoint, le concernant. C’est à la suite de la condamnation dans l’affaire MedPoint qu’il (Pravind Jugnauth) a démissionné, dit le leader du Muvman Liberater. « Dans mon cas, il n’y a toujours pas de preuves contre moi », explique Ivan Collendavelloo.
Interrogé sur l’identité de ces « deux présumés intermédiaires » à plusieurs reprises, Ivan Collendavelloo a catégoriquement refusé.
A une autre question sur son avenir politique, le leader du Muvman Liberater affirme qu'il «continuera sa lutte parlementaire».
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