Trafic d’influence : Rafiq Peermamode conduit à la prison de Beau-Bassin 

La police a arrêté l’homme d’affaires Mohammad Rafiq Ahmed Fareed Esmael Peermamode, 70 ans. Après avoir subi un revers au Conseil privé, il purgera la peine de 18 mois de prison que lui a infligée la cour intermédiaire pour trafic d’influence. Un mandat d’arrêt avait été émis contre Mohammad Rafiq Ahmed Fareed Esmael Peermamode, 70 ans. Le mardi 28 février 2023, la police a pu l’exécuter. 

L’homme d’affaires a été traduit devant la magistrate Ranjeeta Rajkumarsingh. Elle l’a informé qu’il doit purger la peine de 18 mois de prison pour trafic d’influence prononcée par la cour intermédiaire le 11 mars 2016. Il a été conduit à la New Wing de la prison de Beau-Bassin. Il n’avait pas comparu à deux reprises parce qu’il était en observation dans une clinique privée. 

L’appel interjeté par l’homme d’affaires contestant sa sentence avait été rejeté le 19 janvier 2022 devant la Cour suprême. Sa requête pour pouvoir recourir au Conseil privé avait été refusée le 15 juillet 2022 devant la Cour suprême. 

Ayant eu recours directement au Conseil privé, il a subi un revers le 8 décembre 2022. Rafiq Peermamode a, d’autre part, fait une demande devant la commission de pourvoi en grâce. Il est en attente d’une décision. L’homme d’affaires répondait de deux accusations de trafic d’influence. Il avait été reconnu coupable d’avoir réclamé un pot-de-vin d’un million d’euros (approx. Rs 49 millions au taux de change du jour) à Anil Nemchand, Public Relations Officer (PRO) de Bel Air Sugar Estate Ltd, le 1er mars 2006. C’était dans le but de lui faire obtenir un terrain à bail sur les pas géométriques. Il aurait mis en avant son influence sur Asraf Dulull, alors ministre du Logement et des terres. Il lui était aussi reproché d’avoir réclamé la somme de Rs 50 millions au PRO pour le même motif, le 23 mars 2006. Il avait plaidé non coupable lors de son procès.