Malgré ses lourds antécédents, il a des allures d'enfant de chœur. De faux billets à l'effigie de SSR, il s'adonnerait aussi à un trafic de faux permis de conduire. Finalement arrêté, Neezam Hossenee a impliqué des agents de l'ordre, surtout un ressortissant vivant dans l'une des îles de l'océan Indien.
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Depuis quelques jours, ce récidiviste se fait cuisiner par des enquêteurs du CCID pour d’autres délits d’escroquerie. Il est soupçonné d’être un maillon important d’un vaste réseau de faux permis de conduire et de fausses coupures de banque. Dans sa déposition, Neezam Hossenee a impliqué des policiers et a même souligné que le cerveau de toute cette affaire serait un étranger domicilié dans une île de l’océan Indien.
La police tente d’établir le nombre de personnes qui se sont fait escroquer et combien de cas n’ont pas été rapportés. En attendant, des gardiens de la paix ont arrêté ceux détenant de faux permis. Neezam Hossenee est considéré comme l’un des principaux suspects dans l’enquête policière sur le trafic de faux permis de conduire et la saisie de faux billets de banque. Pourtant, cet Habitual Criminal, ayant pour matricule 11642, projette une toute autre image de lui. Ce dernier est convaincant dans ses arguments et paraît tellement « innocent » que les policiers lui ont donné le sobriquet « Enfant de chœur ».
Soixante kilos, d’allure frêle, cheveux grisonnants, très calme, caractère doux et prônant la non-violence. Telles sont les qualités du repris de justice qui fait voir de toutes les couleurs aux enquêteurs du CCID depuis quelques jours. Né le 15 août 1963 de la Junction Street, à Camp-Levieux, (Rose-Hill), le suspect possède les qualités d’un gentleman. Il compte à son actif plusieurs cas d’émission de chèques sans provision, un cas de vol et de possession d’objets volés, et a aussi fait l'objet d'escroquerie.
Ses antécédents parlent d’eux-mêmes. Neezam Hossenee a principalement été arrêté pour escroquerie. Après avoir été condamné en quatre occasions pour émission de chèques en bois par la cour de Rose-Hill. Le 31 juillet 1996 (Cause No. 3403/96), il a payé une amende de Rs 500. Le 12 mai 1999 (Cause No. 3626/9), il est remis en liberté conditionnelle contre une caution de Rs 2 000 et il prend l’engagement de bonne conduite d’une année à défaut d’emprisonnement pour trois mois. Le 19 avril 2001 (Cause No. 3974/98), il a été appelé à payer une amende de Rs 1 500. Le 30 juillet 2001 (Cause No. 4168/01), il a été condamné à 10 semaines de prison et Rs 100 comme frais pour avoir émis un chèque en bois (No. R/A 285276 AC No. 1039580) d’un montant de Rs 14 750, tiré à l’ordre de la compagnie Walt. Les faits se sont produits le 2 juin 2000 vers 11 heures.
Le 5 juillet 2001 (Cause No. 821/01), Neezam Hossenee a été sommé par la cour de Rivière-du-Rempart de régler une somme de Rs 5 000 à défaut d’un emprisonnement de quatre mois. Le 22 mars 2004 (Cause No. 2705/00), il a été condamné à verser une amende à la cour de Port-Louis (Division Nord) pour émission de chèques sans provision pour deux comptes.
Neezam Hossenee a dû s’acquitter d’une caution de Rs 5 000 dans un délai de 15 jours et de faire preuve de bonne conduite durant deux ans à défaut d’un emprisonnement de six mois. Le 12 avril 2006 (Cause No. 616/00), il a été condamné à purger 210 heures de travaux communautaires par la cour intermédiaire pour tentative d’escroquerie. Le 17 avril 2007 (Cause No. 1428/04), il a été condamné à six mois de prison pour avoir émis en quatre comptes des chèques sans provision. Du 29 février 2000 au 21 juin de la même année, il a émis quatre chèques en bois de différents montants.
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