Une étude sur les statistiques monétaires et financières sera bientôt réalisée par la Financial Services Commission en ligne avec les engagements pris vis-à-vis du Fonds monétaire international (FMI). L’objectif : inclure tous les avoirs et passifs financiers et non financiers de tous les secteurs institutionnels.
Les statistiques monétaires couvrent les positions en cours et le flux de trésorerie des actifs et passifs d’une société financière domestique par rapport aux autres compagnies résidentes et non résidentes. Les statistiques financières prolongent les relevés monétaires pour inclure les mouvements des capitaux entre les différents secteurs de l’économie. Elles sont conçues et formatées de façon à démontrer la circulation des flux financiers dans les activités économiques, afin d’établir les actifs et passifs correspondants des entreprises.
Les statistiques monétaires et financières procurent un cadre d’analyse des liens entre le secteur des sociétés financières et les autres secteurs institutionnels, incluant l’agrégat monétaire large, l’agrégat du crédit et d’autres mesures de liquidité.
« Bien que la Banque de Maurice soit le point focal pour la tenue de ce relevé, la FSC est responsable de la collecte et l’élaboration des données pour l’ensemble du secteur des services financiers autre que les banques mais incluant le secteur du Global Business qui relève de sa compétence », souligne un communiqué émis le vendredi 24 juin par la FSC.
Le relevé sera effectué à travers l’Online Data Capture System (ODCS) et couvrira les transactions du 31 décembre 2015 au 31 mars 2016 pour la première période de référence du présent projet.
Améliorer la transparence
C’est en avril 2014 que le FMI avait recommandé un élargissement de la couverture des statistiques à Maurice. C’est ainsi qu’un Joint Working Group a été institué par la FSC et la Banque de Maurice qui a procédé à un exercice de cartographie des titulaires de permis. Une première phase du relevé concernera les entités suivantes : les assureurs à long terme et les assureurs généraux ; les régimes privé et public de pension ; les organismes de placement collectif et des Global Business Companies Category 1. Selon le FMI, « le système général de diffusion des données a été conçu dans le but d’aider les pays adhérents à améliorer la transparence de leurs statistiques et leur gouvernance grâce à la publication d’informations essentielles à l’analyse des conditions macroéconomiques. Ce système permet d’établir une feuille de route claire, afin d’améliorer les normes de diffusion des données à un rythme compatible avec l’évolution des capacités statistiques. L’accent est mis sur la publication des données au moyen d’une plateforme normalisée, dans le but de rendre le partage des données plus efficace, mais aussi de détecter les lacunes graves pour établir des priorités dans l’assistance technique et l’aide des bailleurs de fonds. »Notre service WhatsApp. Vous êtes témoins d`un événement d`actualité ou d`une scène insolite? Envoyez-nous vos photos ou vidéos sur le 5 259 82 00 !