Elles sont parmi les sept managers placés sous la responsabilité directe d’Afsar Ebrahim, Deputy Managing Partner de BDO, chargés de mettre en œuvre la nouvelle stratégie de la société axée sur le Service Conseil. Sajeda Affejee et Nasreen Peeroo, experts- comptables de formation, sont parmi les rares femmes qui se sont taillé une réputation de professionnel dans les méandres de la haute finance mauricienne.
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Toute la journée, elles travaillent presque côte à côte et en dépit de quelques traits qui les séparent, elles ont réussi à créer une réelle synergie qui leur permet de mener à terme les objectifs de BDO. « Même s’il existe des divergences entre nous », explique Nasreen Peeroo, « il faut que l'on en discute, car à la fin de la journée, ‘the team comes first’ ». À quoi ajoute Sajeda Affejee : « S’il faut reculer, on recule, il n’y a pas de honte à le faire, il faut être flexible.»
En 2016, la direction de BDO introduit une nouvelle programme de formation qui s’intitule ‘Leading With Passion’, avec l’objectif d’amener les managers à se rencontrer pour des échanges d’idées, renforcer la communication entre eux et s’aligner avec la nouvelle orientation de BDO. Une vingtaine de managers sont concernés, parmi eux Sajeda Affejee et Nasreen Peeroo. « C’est que certains d’entre nous ne se connaissaient pas bien à l’époque. On a fait des propositions sur nos expériences et celles-ci ont abouti à des projets destinés à aider l’entreprise à grandir, pour mieux servir les clients », expliquent-elles.
La direction de BDO introduit un nouveau programme de formation qui s'intitule 'Leading with Passion'.
Depuis, l’ensemble du personnel travaille à la mise sur pied des projets, qui ont vu le premier groupe de participants s’envoler en Inde, en 2017. « Il s’agit, aussi, de mettre à jour régulièrement les compétences et aptitudes afin de comprendre les attentes dans notre profession », explique Nasreen Peeroo. Celles-ci prennent en ligne de compte les aspects, à la fois, intellectuels qu’émotionnels des individus. Mais pour appréhender ces deux dimensions, peut-on s’inspirer du comportement, aussi, de ses proches ?
Travail et famille
« Non, puis, je ne mêle pas mon travail à ma famille. Le milieu familial est un espace où je me ressource, où je me retranche pour être dans une dimension loin de mon travail. De toute façon, la nature même de notre travail implique que l'on garde une discrétion très pointue. Mais, je trouve du temps à accomplir un peu de travail à domicile, lorsque mes enfants sont au lit. J’essaie d’équilibrer le temps. Aussi, lorsque je reçois à la maison, je me donne du temps pour mes invités », fait valoir Nasreen Peeroo, tandis que son collègue se veut un peu plus nuancer : « Je pense qu’il s’agit de bien s’organiser si l’on veut travailler chez soi, on peut le faire à condition qu’il ne dérange pas la vie familiale et qu’il ne devienne pas une habitude. Je pense qu’il faut savoir tirer la ligne entre le travail et la vie familiale. Il est claire que si l'on a des soucis familiaux, cela peut se refléter sur notre lieu de travail, mais l'on peut toujours parler entre collègues. » Avec souvent des longues heures de boulot, les ‘deadlines’, ‘a demanding boss’ et le voyage fréquent pour les comptes de nos clients, le ‘work life balance’ est très important.
Dans un marché devenu très dynamique, les échanges de communication passent par un réseautage qui ne connaît plus de frontières physiques, indiquent les deux managers. Cette nouvelle donnée, leur permet, aussi, de collecter les informations les plus pertinentes sur leurs clients avant de les rencontrer. « Cette première étape est indispensable pour cerner le profil du client et elle nous met dans des conditions des plus positives comme préambules à toute discussion, et elle crée, en même temps, une relation de confiance », confient-elles.
Les deux managers prennent en ligne de compte les aspects, à la fois intellectuels qu'émotionnels des individus.
Le haut niveau auquel le monde de la finance et de la comptabilité est parvenu place ses professionnels dans un espace de confidentialité qui n’autorise ni écart ni laxisme. « La mise en réseau permet d’accéder à un nombre infini d’informations, mais il existe toujours un détail qui peut échapper à l’œil profane », fait ressortir Sajeda Affejee, avant d’ajouter : « Mais, il faut toujours se battre pour conquérir des marchés, rien n’est acquis, le client lui-aussi dispose d’une masse d’informations qui lui permettent de faire le meilleur des choix. »
C’est là, aussi, où l’atmosphère sur les lieux du travail intervient pour créer les conditions idéales entre collègues. « Nous sommes en équipe, dans le partage d’expérience, c’est ce qui permet de faire avancer les choses, là où cela peut bloquer. La recherche de solutions doit l’emporter sur tout autre considération et là, c’est la mise en commun du savoir-faire qui sert de dynamique à la progression des activités », font-elles ressortir. Cette prise de conscience repose sur les impératifs que s’est fixés BDO afin d’atteindre ses objectifs.
« Une entreprise, c’est un groupe d’individus qui ne peuvent pas travailler chacun de leur côté, il faut qu’ils se connaissent et se rencontrent pour savoir ce que l’entreprise attende d’eux. D’autant que BDO est une société internationale, d’où la nécessité d’être attentif et ouvert au monde extérieur », font-elles observer.
Les deux piliers de BDO Mauritius : audit et comptabilité
BDO Mauritius, leader des entreprises d’experts- comptables agréées à Maurice, forme partie de BDO international. Basée à Port-Louis, la compagnie dispose de son propre réseau au sein du réseau BDO, avec des bureaux et des filiales à travers l’Afrique de l’Est et les îles de l’Océan indien. La comptabilité et l’audit sont les deux services qui restent les piliers de l’entreprise, mais cette dernière est, aussi, spécialisée dans le business et l’apport de conseils financiers, ainsi que dans l’informatique.
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