Le Fonds monétaire international (FMI) réitère sa demande pour que la Banque de Maurice renonce à la propriété de la Mauritius Investment Corporation (MIC). Cette recommandation est énoncée dans son rapport sur Maurice rendu public le vendredi 15 juillet.
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« Cela pèse sur l’indépendance de la Banque centrale, brouille la séparation entre la politique monétaire et la politique fiscale et contribuera probablement à des coûts de politique monétaire plus élevés et/ou à une inflation plus forte à l’avenir », fait ressortir le FMI dans le Staff Report du 15 juillet.
De plus, ajoute le FMI, la MIC est en concurrence directe avec le secteur financier pour certains projets rentables. Le FMI propose donc à ce que la MIC soit rachetée par le gouvernement ou soit intégrée à la Development Bank of Mauritius (DBM).
« Pour financer cette acquisition, l’État pourrait lever des liquidités sur le marché et/ou déployer les ressources accumulées dans les dépôts du gouvernement (Ndlr : Rs 90 milliards, soit environ 20 % du PIB à fin 2021). Une telle mesure permettrait également d’atténuer l’excès de liquidités sur le marché monétaire », fait ressortir l’institution de Bretton Woods. Cependant, pour l’heure actuelle, les autorités n’envisagent pas cette option et prévoient de financer des projets stratégiques avec ses ressources.
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