Porlwi by Light: les artistes affichent la satisfaction

[[{"type":"media","view_mode":"media_large","fid":"5266","attributes":{"class":"media-image wp-image-9560","typeof":"foaf:Image","style":"","width":"300","height":"450","alt":"Mister Love"}}]] Mister Love

</div> Du 4 au 6 décembre, les Mauriciens ont pu assister à 120 concerts répartis sur huit scènes à travers la capitale. Une quarantaine d’artistes ont défilé pendant trois jours pour en mettre plein la vue au public. Pour Guillaume Jauffret, cofondateur du projet Porlwi by Light et directeur artistique, ce festival a fait la part belle au partage. « Porlwi by Light vient favoriser l’échange d’expérience, de compétences et de connaissances, l’un des objectifs du festival. Le comité artistique a ainsi souhaité offrir une plateforme d’expression à nos talentueux artistes et donner l’opportunité au public de les découvrir sous un autre angle. D’ailleurs, ces artistes professionnels pourront toujours exprimer leur intérêt à participer aux prochaines éditions de Porlwi by Light à travers nos appels à participation ». Présent au premier jour du festival, Ludovic Lamarque, dit Mister Love, ne cache pas sa satisfaction. « C’était une expérience unique. C’est la première fois que j’ai chanté devant un public qui était à quelques centimètres de moi. C’était vraiment très émouvant et j’espère que ce sera la même chose l’année prochaine ». Pour le slameur Giovanni Hope, ce festival a permis aux non-connaisseurs de découvrir le slam. « Il y a eu beaucoup d’improvisation au cours de mes performances. J’ai été très heureux de lire mes textes devant des gens curieux qui ignoraient ce que c’est le slam, mais qui ont toutefois prêté une oreille complaisante. C’était un beau partage ». Pour Emmelyne Marimootoo, ce festival des lumières devrait être renouvelé. « C’est une très bonne plateforme pour faire connaître les artistes débutants au grand public. En tout cas, je salue les organisateurs pour cette louable initiative ».