«Je suis soulagé. J’ai toujours eu confiance en la justice mauricienne.
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J’ai clamé mon innocence depuis le début du procès », a lancé Sada Curpen, le jeudi 12 janvier, à sa sortie de la cour intermédiaire. C’était à l’issue du verdict d’acquittement prononcé par le magistrat Vijay Appadoo en sa faveur. Sada Curpen était accusé d’entente délictueuse dans le meurtre de Denis Fine, commis le 3 janvier 2010. Établi à Paris, ce Mauricien avait été tué d’une balle dans la tête dans la nuit du 3 janvier 2010 à son domicile, à Pamplemousses.
La cour a statué que les preuves sont insuffisantes contre Sada Curpen. En revanche, Christophe Legrand et Prinslet Serret, alias Polocco, les deux autres accusés dans l’affaire, ont eux été jugés coupables.
Aveux contestés
La cour estime dans leur cas qu’elle peut s’appuyer sans crainte sur les aveux contestés de Christophe Legrand, puisque les dépositions de celui-ci à la police « contiennent des détails que seul lui pouvait savoir » et que ces dépositions ont été jugées admissibles par la cour.
Dans son jugement, le magistrat Vijay Appadoo a estimé que les preuves sont insuffisantes pour établir que Sada Curpen a passé un appel de la prison en 2009 pour donner des directives en vue d’abattre Denis Fine. Selon lui, la poursuite n’a pu établir le lien entre Sada Curpen et un appel passé depuis un numéro de carte SIM, saisie en prison sur un voisin de cellule de l’acquitté.
Les débats autour de la sentence qui devra être prononcée contre Christophe Legrand et Patrick Steeve Prinsley Serret ont été fixés au 18 janvier. Sada Curpen ne pourra quitter le pays en attendant le délai d’appel de 21 jours dont dispose le Directeur des poursuites publiques.
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