Mauricien installé en France - Marygeann’: de la danse à la « Trap »

[[{"type":"media","view_mode":"media_large","fid":"15751","attributes":{"class":"media-image wp-image-26522","typeof":"foaf:Image","style":"","width":"251","height":"624","alt":"Marygeann\u2019"}}]] Son single « Mo Mama Mo Papa » figurera sur son prochain album.

</div> «La Trap est un style musical qui provient des états-Unis. Elle contient des paroles fortes et agressives, et parle souvent de l’engrenage de la drogue », indique Marygeann’. Selon ses dires, ce genre musical connaîtrait un boom en France, ce qui explique pourquoi il s’y est mis. Mais avant de pousser la chansonnette, l’artiste, Jean Davy Mary Jeanne de son vrai nom, a mené une longue carrière de danseur professionnel. À l’adolescence, le jeune homme originaire de Triolet s’intéresse au hip-hop. Il enchaîne les compétition et remporte plusieurs concours de chorégraphies et des rencontres de hip-hop. Il intégrera la troupe de Stephen Bongarçon avant de s’installer en France en 2007 et de s’inscrire dans une école de danse. Sa rigueur lui permettera d’effectuer de nombreuses tournées en Europe. Il dansera au concert du rappeur Bouba, lors de la prestation d’Orelsan aux Victoires de la Musique, dans un des clips de Christophe Maé, et avec Kamel Ouali pour la Star Academy. « J’ai déjà fait le tour du milieu de la danse en Europe. Vu que je ne pourrai pas danser toute ma vie, j’ai décidé de tenter une nouvelle aventure, celle du chant », avance le Mauricien de 28 ans. En y repensant, il avouera que la musique a toujours été une évidence à ses yeux. « Quand j’avais quatre ans, mon grand frère m’apprenait déjà à jouer de la batterie et de la guitare. Ce qui explique pourquoi le chant a été mon premier choix après la danse », soutient Jean Davy Marie Jeanne. Le mois dernier, il a lancé Mo Mama Mo Papa, l’un des titres qui figurera sur son prochain album. Ce tube annonce les couleurs de l’opus qui sera prêt fin 2016.  « Mon rêve est de faire évoluer la musique de l’île Maurice. C’est pour cela que je chante en créole. De plus, je pense qu’aussi longtemps qu’il y a une bonne vibe dans une chanson, elle accrochera, même si le public ne comprend pas les paroles », avance-t-il. Un artiste que l’on doit  suivre durant les prochains mois. Car pour le moment, le tube cartonne auprès des Guadeloupéens et Martiniquais installés en France...