Andréa Grenouille: au rythme de la danse latine

Année charnière pour la danseuse Andréa Grenouille et son époux Stellio. Ils travaillent sur une série d’événements pour partager leur passion de la danse latine. à 38 ans, Andréa Grenouille mène une vie à 100 à l’heure et respire la joie de vivre dans chacun de ses pas, que ce soit sur la piste de danse ou à la maison avec sa petite famille. Maman de deux enfants, Santiago (8 ans) et Ana-Sofia (2 ans), Andréa a toujours su marier sa passion pour la danse et son rôle de mère. « Mais vu que les deux parents sont danseurs, on fait en sorte que nos enfants grandissent dans la même atmosphère », raconte-t-elle. Ainsi, l’aîné passe tout son temps à l’école de danse, située à Phoenix. Cette Colombienne a aussi le goût du voyage. « J’adore voir le monde. Prendre l’avion et découvrir de nouveaux lieux, d’autres cultures... D’ailleurs, si je n’étais pas danseuse, j’aurais adoré être hôtesse de l’air. C’est un métier qui nous fait voir le monde », confie-t-elle. Dès ses 18 ans, elle a voyagé avec la troupe du Ballet folklorique de Colombie. « J’ai abandonné mes études supérieures pour suivre la troupe. Cette aventure me permettait de vivre à fond ma vie de danseuse professionnelle et ma passion pour le voyage », se remémore-t-elle. Ensuite, elle s’installe à Dubayy et travaille au Jumeirah Beach Hotel, où elle rencontre l’amour. Elle décide alors de découvrir Maurice. [row custom_class=""][/row] « On est venu pour des vacances en 2003, mais au final, on est resté après notre participation aux Jeux des îles. Maintenant, je vais en Colombie tous les trois à quatre ans », avoue-t-elle. Elle s’est posée, mais son rythme de vie s’est accéléré avec les différents projets au programme pour l’année. Entre autres initiatives pour 2016 : du 4 au 8 mai, elle met le cap sur l’île de la Réunion pour le festival Vita Danse organisé par Tempo Dance Academy à La Possession. Mais elle n’y va pas seule. Avec Stellio, elle y mènera une délégation de 55 personnes, dont 31 élèves de l’école Coreame et une vingtaine de parents. « C’est la première fois qu’on fait un voyage avec autant d’élèves. Et les enfants sont âgés de 7 à 10 ans, et de 11 à 18 ans », indique-t-elle. Le but est de proposer différentes plateformes aux élèves et ainsi, les aider à se surpasser. « Nous ne nous contentons pas de former des danseurs, nous voulons créer des champions. On a commencé à mettre l’accent sur les compétitions internationales », fait ressortir Andréa.

Initiations les vendredis

C’est pour cette raison qu’une équipe de 12 élèves, âgés de 8 à 25 ans, ira en Afrique du Sud pour une compétition de Solo Dance. « Ils avaient participé au festival Vita Danse en 2015 et maintenant, ils affronteront de plus grandes épreuves en Afrique du Sud », dit-elle. Autant d’activités qu’elle suit de près afin de faire vivre la danse latine à Maurice. Tous les vendredis, elle est au Loft Parisien, à Bagatelle, pour des initiations à la danse. Et dans le cadre de la Journée internationale de la danse qui sera observée ce vendredi 29 avril, Andréa et Stellio seront au Caudan Waterfront pour une soirée dansante, à partir de 17 heures. Le partage et l’échange sont devenus les maîtres mots qui rythment le quotidien de ce couple.

D’pendanse revient en mai

Huit danseurs, quatre couples. L’équipe D’pendanse débarque en mai pour de nouvelles aventures culturelles dans l’île. Les danseurs français arrivent le 9 mai et proposeront des ateliers du mardi 10 mai au vendredi 13 mai. Ensuite, le samedi 14 mai, aura lieu un spectacle de haute facture au J&J Auditorium, à Phœnix. Les billets sont en vente à travers le réseau Otayo. « On sera toujours ouvert aux collaborations internationales. Ce sont des artistes qui peuvent beaucoup nous aider et motiver nos jeunes à se perfectionner », souligne Andréa Grenouille.