Lors d’une réunion d’explications du mouvement des victimes de la BAI, leur porte-parole, le travailleur social Salim Muthy, a demandé au Premier ministre de « respecter sa parole » et de rembourser « à 100 % » tous les clients du Super Cash Back Gold (SCBG) et de la Bramer Asset Management (BAM).
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Le mouvement compte ainsi entamer d’autres démarches afin d’obtenir gain de cause. « Ceux qui n’ont reçu que 50, 60 ou 70 % de leur capital d’investissement doivent être remboursés de la totalité de l’argent investi », a martelé Salim Muthy, avec l’appui de tous les autres membres et ex-clients de la BAI présents lors de cette réunion.
Ainsi d’autres démarches ont été enclenchés, notamment le recours à la justice, pour contester le contrat signé par ceux qui avaient perçu le paiement d’une partie de leurs investissements. « Zot ti bizin zot kas, finn met kouto sou la gorz ek inn fer sign enn kontra pou ki pa capav poursuiv leta ni reklam seki dwa zot », avance Salim Muthy. Il rappelle que, lors des négociations, le gouvernement a utilisé la position de faiblesse des clients pour payer Rs 6,5 milliards d’investissement. « L’État doit encore Rs 2,3 milliards à 3 500 clients SCBG et BAM. Zot ena moyen pou paye », estime le travailleur social.
La deuxième phase du combat est enclenchée. « On est satisfait que 1 900 des 5 400 clients qui avaient investi moins de Rs 200 000 ont été remboursés de la totalité de leur investissement », explique Salim Muthy. C’est pour cette raison que le mouvement réclame une rencontre avec le Premier ministre Pravind Jugnauth.
« Respekte ou parol. Li ti dir ki li pou al Lind pou gagn larzan pou rambours nou, me zame pa inn trouv kas la », affirme le porte-parole du mouvement. Ainsi, le mouvement des victimes de la défunte BAI demande au gouvernement de faire un effort.
Par ailleurs, Salim Muthy donne une semaine à la National Property Fund Limited (NPFL) pour payer ceux qui ont été blanchis par l’enquête de la Financial Intelligence Office. Il y avait enquête pour déterminer la source de revenus de ces clients, au nombre d’une vingtaine. « Ils ont été blanchis. La FIO a renvoyé les dossiers, qui ont été jugés ‘authentiques’, mais la NPFL n’a toujours pas payé ces clients. »
Salim Muthy rappelle également à tous les partis politiques que, s’ils gagnent les prochaines élections, ils devront payer tous les clients. « Ils l’avaient promis quand ils nous ont rendus visite lors de la grève », affirme-t-il.
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