Le Premier ministre par intérim, Ivan Collendavelloo, n’a pas voulu commenter les pétitions électorales déposées en Cour suprême par l’opposition, qui conteste les résultats des législatives du 7 novembre dans une dizaine de circonscriptions.
Ivan Collendavelloo était l’invité de Nawaz Noorbux et de Jugdish Joypaul dans l’émission «Au Cœur de l’Info» sur Radio Plus ce vendredi après-midi 6 décembre.
Interrogé sur les contestations de l'opposition après les élections générales, Ivan Collendavelloo a déclaré ceci : «Ce n’est pas la première fois qu’il y a de genre de terrorisme qui résulte d’un scrutin». Il a indiqué qu'il y avait des pétitions dans les 20 circonscriptions du pays après les législatives de 1991.
«Le véritable débat, si débat il y aura, se tiendra en Cour suprême», a affirmé Ivan Collendavelloo qui a précisé que «petision elektoral napa diskite ni lor Facebook ni dan zournal ankor mwin lor radio».
Le Premier ministre par intérim a ajouté que vu qu'il est directement concerné par deux pétitions électorales, il commettra un outrage à la Cour s'il discute de ce sujet publiquement. Il dit noter toutefois que l’opposition «inn aret fer zot tapaz» après avoir déposé ses pétitions en Cour suprême.
A une autre question sur les allégations faites dans sa pétition électorale par le leader du Parti travailliste, Navin Ramgoolam, selon lesquelles des bulletins de vote ont été imprimés en dehors des locaux de l'imprimerie du gouvernement, plus précisément dans une imprimerie à Coromandel, Ivan Collendavelloo a encore une fois refusé de donner son avis. Il s'en est remis à la Constitution du pays.
«Mo pa pou al komet enn ofans dan mo laz […] mo pa pou al fer prizon. Ou kapav tortir mwa si ou anvi», a dit le Premier ministre par intérim.
Publicité
Notre service WhatsApp. Vous êtes témoins d`un événement d`actualité ou d`une scène insolite? Envoyez-nous vos photos ou vidéos sur le 5 259 82 00 !