Une grève de la faim est devenue un moyen pour se faire entendre. Avec trois d’entre elles qui se sont produites en une semaine, Deepak Benydin souligne que l’intervention du gouvernement devient nécessaire.
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«Du moment qu’il y a dialogue, c’est déjà un début de solution », souligne Deepak Benydin. Invité du Grand Journal mardi après-midi sur Radio Plus, face à Anoop Dhookeeya et Sylvanie Velvendron, le syndicaliste affirme qu’une grève de la faim « ne doit pas être prise à la légère ». « Lorsqu’il n’y a pas de solution à un problème, c’est là que nous entamons une grève de la faim. Nous nous exposons à beaucoup de dangers, comme une dégradation de la santé. La grève de la faim n’est pas un jeu », a-t-il ajouté.
Sudesh Rughoobur, député MSM, était également sur le plateau. Le député de la circonscription Grand-Baie/Poudre-d’Or (no 6) a soutenu que chacun a son rôle à jouer. « Un des facteurs les plus marquants, c’est la stabilité. C’est pourquoi le gouvernement privilégie le dialogue. Il est aussi important que la société civile comprenne que nous croyons en elle. »
Évoquant le système contractuel, Sudesh Rughoobur soutient qu’il faut décider dans quel modèle économique nous souhaitons évoluer. « Nous devons comprendre l’élément principal aujourd’hui qui est ‘value for money’. Cela étant, il y a le rôle des institutions qui est important. Nous devons donc nous assurer qu’elles jouent leurs rôles convenablement », dit-il.
Au niveau du travail contractuel, le député orange souligne qu’il faut aussi s’interroger sur le modèle économique recherché. « Dans certains cas, il y a des abus où certaines compagnies emploient des personnes sur 11 mois, puis les reprennent par la suite. Le gouvernement a introduit le salaire minimal, il y a eu ensuite d’autres initiatives, nous devons nous assurer que tout soit respecté. »
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