Interview

Kervyn Rayeroux, General Manager de l’hôtel Canonnier : «Il faut soigner l’hospitalité mauricienne à tous les niveaux»

Kervyn Rayeroux

Avec l’accès à des sites spécialisés, les clients deviennent plus exigeants concernant les offres, affirme Kervyn Rayeroux, le nouveau General Manager de l’hôtel Canonnier Beachcomber Golf Resort & Spa. Il estime que des prestations d’excellence doivent être offertes partout où le touriste se déplace.

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Quelles sont vos priorités à ce nouveau poste ?
Une des tâches qui nous mobilisent à l’hôtel et dans le groupe Beachcomber, est de compléter notre exercice de rebranding. Nous sommes bien avancés sur ce projet et nous travaillons à chaque instant sur les moyens de le parfaire. Nous avons ensuite ce souci permanent d’offrir un service d’excellence, à travers une formation optimale de nos collègues. Nous ne négligeons aucune opportunité pour permettre à nos artisans d’avancer. 

Dans quelle mesure les attentes des clients ont-elles changé ?
De plus en plus de clients réservent via Internet sur des sites spécialisés. Un client peut déjà avoir des centaines de commentaires sur un hôtel, par un simple clic sur son ordinateur ou son téléphone. Le résultat est simple : le client devient de plus en plus exigeant et sensible aux offres. Celui qui souhaite venir à Maurice va parcourir les catalogues de plusieurs pays avant de se décider. Quand il fait son choix, il ne veut ni surprise, ni manquement. C’est pourquoi nous devons tous être concernés. De l’aéroport de Plaisance à l’arrivée, jusqu’au moment du départ, en passant par les prestations à l’hôtel ou ailleurs, le traitement doit être impeccable.

Quel est votre avis sur le « Star Ratings » de l’hôtellerie. Cela a-t-il permis aux  hôtels de s’améliorer ?
C’est toujours bon d’avoir un système qui améliore la qualité. Toutefois, les tours-opérateurs qui vendent la destination Maurice et les clients réguliers qui nous visitent à longueur d’année ont déjà leurs propres ratings et ce, depuis très longtemps. Nos partenaires du voyage et du tourisme connaissent tous les produits dans les moindres détails. Ils sont au courant des améliorations, des changements et des ajustements qui s’opèrent dans les hôtels presque tous les jours. Leur classification est le seul critère qui détermine leur choix dans tous les cas. C’est ce qui faisait et qui fait la force de l’hôtellerie à Maurice. C’est cette proximité avec nos partenaires. C’est cette offre qui ne comporte aucune mauvaise surprise. Nous avons toujours travaillé inlassablement pour améliorer nos services et nos facilités, avec un système de classification ou non.

Pensez-vous que l’année 2016 sera meilleure que 2015 pour les hôtels ?
Je ne peux parler que pour Beachcomber et notre hôtel. Nos actions commerciales sont telles que nous nous efforçons d’exploiter les marchés dans tous les sens. Notre présence aux plus grands salons du tourisme, comme récemment au Top Resa en France, à l’ITB en Allemagne et très prochainement au World Travel Market à Londres, ne sont qu’une infime partie de nos actions commerciales. Ce qui me fait dire que ces actions donneront sûrement des résultats probants pour 2016.

Quels sont les défis auxquels sera confronté le secteur de l’hôtellerie à l’avenir ?
Nous avons le devoir de soigner l’hospitalité mauricienne à tous les niveaux et pas uniquement dans les hôtels. Nous avons une mission d’offrir des prestations d’excellence, non seulement dans l’enceinte de l’hôtel, mais partout où le touriste se déplace, soit pour des visites ou pour des repas. Nous avons le devoir d’assurer la sécurité et le bien-être de chaque touriste à n’importe quel moment. Le secteur de l’hôtellerie n’est pas une île isolée dans le monde du tourisme à Maurice. Notre défi permanent, c’est d’assumer ce rôle d’hôte avec la plus grande notion d’excellence à tous les niveaux de la destination.

 

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