Entreprises : les déboires de Bernard Maigrot en affaires 

Il y a très peu d’industries licites où les risques sont moindres. Certains industriels sont confrontés à des difficultés conjoncturelles mêmes s’ils se diversifient. Dans les affaires depuis les années 80, Bernard Maigrot n’a pas eu trop de succès avec ses firmes. Engagé dans le textile et l’immobilier avec des associés, il a été secoué par la mise en liquidation du projet Royal Park Balaclava. Il rencontre aussi des ennuis financiers avec ses sociétés textiles. Les perspectives ne sont pas brillantes.

 Tex Washing Ltd
Cette entreprise est créée en 2014 en tant que prestataire de nettoyage à l’intention des industries et autres. Toutefois, dès l’année suivante, les frais de ventes et les charges administratives rongent les revenus. Selon le dernier rapport financier disponible, la firme enregistre des pertes d’un peu plus de Rs 1 million dès 2015. 

Ouf de soulagement pour les employés de Future Textiles

Ils ont perçu leurs salaires pour le mois de janvier vendredi soir. Les employés de l’usine Future Textiles ont dû attendre une journée que les procédures administratives soient complétées. Vu l’heure tardive des transactions, le Receiver Manager, Rajeev Basgeet, et les officiers du ministère du Travail ont décidé de leur payer cash.

Les employés ont aussi été rassurés que l’usine continuera ses opérations sous l’administrateur judiciaire, car la compagnie Future Textiles Ltd est profitable.

Entre-temps, le travail a repris, car il y a toujours des commandes qui doivent être honorées.

Par ailleurs, les employés de Tex Washing Ltd n’ont pas eu la même chance. Les 35 travailleurs de cette usine appartenant à 50 % à Ram Mardaymootoo et a 50% à Bernard Maigrot obtiendront leurs salaires le lundi 11 mars.

Les procédures ont été enclenchées mais les fonds n’ont pu être obtenus. Toutefois, les employés ont été rassurés par Bernard Maigrot qu’ils obtiendront bel et bien leurs salaires.

Royal Park Balaclava

Il s’agit probablement de l’un des plus grands projets de complexes résidentiels de grand luxe, s’étendant sur une superficie de 90 hectares. Bernard Maigrot envisageait d’y construire 130 villas. Alvaro Sobrinho, qui en avait acheté une, projetait d’en acquérir davantage. Le développeur immobilier a donc commencé à emprunter pour développer des biens. Cependant, la manne providentielle que représentait l’homme d’affaires angolais a tourné au désastre. Mises au parfum de la nature jugée peu fiable des fonds d’Alvaro Sobrinho, les autorités ont fait bloquer ses transferts bancaires. Cela a été le coup de massue pour Royal Park Balaclava. Toute cette affaire a causé préjudice à la société. Les réservations et les ventes ont chuté. Le développement foncier s’est arrêté net et la firme a été placée sous administration par le cabinet Ernst & Young.