Elle souhaite que son fils soit scolarisé : difficultés pour trouver un transport pour son fils handicapé

Jenniffer Teeluck, une habitante de Beau-Bassin âgée de 41 ans, explique qu’elle a des difficultés pour que son fils Akilesh, âgé de sept ans, ait un transport pour aller à l’école. L’enfant, qui est handicapé depuis sa naissance, entame sa scolarité primaire cette année.

La mère de famille soutient avoir sollicité le ministère de la Sécurité sociale afin de bénéficier d’une aide pour financer un transport pour que son fils puisse aller à l’école. « Selon les procédures de la Sécurité sociale, je dois soumettre un formulaire avec les détails du chauffeur de taxi ou de van scolaire qui accepterait de me proposer ses services, et le ‘Business Registration Number’ de ce dernier », dit-elle. Cependant, selon Jenniffer, les chauffeurs de van scolaire ou de taxi qu’elle a contactés refusent de soumettre tous ces détails et prendre la responsabilité de son enfant pour le déposer à l’école. « Mon enfant se déplace en fauteuil roulant et n’a pas la mobilité de ses jambes, par conséquent, il peut seulement voyager par un moyen de transport adéquat, et c’est impensable de prendre le bus », explique la mère de famille. 

En outre, Jenniffer confie qu’elle ne pourra bientôt plus déposer son fils à l’école, car elle doit se rendre tôt dans la matinée sur son lieu de travail. « À ce jour, je dois accompagner Akilesh tous les matins et le taxi me réclame Rs 400 pour le trajet. Soit Rs 200 pour le déposer et Rs 200 pour le récupérer au quotidien, à condition que je l’accompagne. Cette situation devient de plus en plus difficile », souligne-t-elle. « Je veux à tout prix que mon fils continue sa scolarité. Cela ne peut être un frein, mais de trouver Rs 400 tous les jours de ma poche n’est pas du tout évident  », relate Jenniffer. La mère de famille lance donc un appel aux âmes charitables pour lui venir en aide. « J’espère que mon appel sera entendu et que je puisse obtenir un chauffeur qui accepte de prendre la responsabilité de le déposer à l’école », fait-elle savoir.