Un drame humain. C’est ainsi que les membres de la Confédération des travailleurs des secteurs public et privé (CTSP) qualifient la situation de plus de 600 femmes travaillant comme «cleaners» dans des écoles et qui ne perçoivent que Rs 1 500 roupies par mois.
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Des membres de cette confédération syndicale envisagent sérieusement d’entamer une grève de la faim pour exprimer leur indignation face à une telle situation. Ils se sont réunis devant le Parlement ce mercredi 19 juillet pour dénoncer le manque de considération des autorités à l’égard de ces «cleaners».
Ces femmes, selon la CTSP, se battent depuis trois ans pour obtenir un meilleur salaire. Mais leur voix n’est pas entendue, déplore Jane Ragoo, secrétaire générale de la confédération, qui qualifie cette situation de drame humain. Elle demande au Premier ministre Pravind Jugnauth, au ministre du Travail Sudesh Callychurn, et à la ministre de l’Education Leela Devi Dookun-Luchoomun de réagir sur ce dossier.
Cela fait plus de trois ans que plus de 600 femmes revendiquent leurs droits car elles ne peuvent pas vivre avec un salaire de Rs 1 500 par mois. C’est faux de dire qu’elles ne travaillent que deux heures par jour. Elles ont une longue liste de tâches à effectuer s’étalant sur toute une journée. Pendant combien de temps peut-on accepter une telle situation ? C’est un drame. On envisage de faire une grève de la faim le 28 août si les ministres des Finances, de l’Education et du Travail ne font rien. Que Pravind Jugnauth ne vienne pas dire que la grève de la faim n’est pas une solution », met en garde Jane Ragoo.
Alvin Bangaroo
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