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Décès du petit Ayaan en 2020 : la mère, Nawsheen Beeharry, plaide coupable en Cour

Elle est accusée d’avoir exposé son enfant à la violence de son ex-concubin, de juillet à novembre 2020. Nawsheen Beeharry, la mère biologique du petit Ayaan, a plaidé coupable, le jeudi 16 mars, en cour intermédiaire. La jeune femme réclame un procès séparé à celui intenté à la Dr Nesha Soobhug et le caporal Moontaj Emambocus, également poursuivi dans cette affaire. 

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L’histoire entourant la mort atroce du petit Muhammad Ayaan Moeen Ud Din G. Ramdoo, connu sous le nom d’Ayaan, avait fait couler beaucoup d’encre. Cet enfant de deux ans est décédé après avoir subi la violence de son beau-père, Sheik Mohammed All Ashar Sobratee. Ce dernier a été condamné à 39 ans de prison, le 17 novembre 2022, en cour d’assises pour le meurtre du petit Ayaan. 

La mère biologique, Nawsheen Beeharry, âgée de 28 ans est, quant à elle, poursuivie sous une accusation de « Exposing A Child To Harm ». Un délit commis entre juillet et novembre 2020 à Midlands. Elle est défendue par Me Shameer Hossenbocus. 

Au banc des accusés, on retrouve également la Dr Nesha Soobhug et le Caporal Moontaj Emambocus. Ils sont, eux, poursuivis pour entrave à la justice. Un délit commis le 12 novembre 2020 à l’hôpital Jawaharlal Nehru, Rose-Belle. 

Ce jeudi 16 mars 2023, l’affaire a été appelée devant le magistrat Nithiraj Bisnatsingh. Nawsheen Beeharry a plaidé coupable à l’accusation retenue contre elle. La Dr Nesha Soobhug et le Caporal Moontaj Emambocus avaient, eux, déjà plaidé non coupable. L’avocat de Nawsheen Beeharry a ainsi réclamé un procès séparé pour sa cliente. 

La poursuite, représentée par Mes Arvin Ramsohok et Mohammad Irfaan Mittoo, a demandé du temps additionnel pour faire part de sa position face à la requête de Nawsheen Beeharry. Le procès sera appelé le 31 mars 2023. 

Hématomes relevés sur Ayaan

Pour rappel, le 12 novembre 2020, Sheik Mohammed All Ashar Sobratee et sa compagne, Nawsheen Beeharry, avaient, dans un premier temps, tenté d’avoir rapidement la signature d’un médecin de l’hôpital Jawaharlal Nehru, qui était de service pour certifier le décès du petit Ayaan. Cependant, le médecin a refusé d’accéder à leur demande. C’est ainsi que la Dr Nesha Soobhug, qui exerce dans le privé, est entrée en jeu. Celle-ci avait déclaré, lors de son interrogatoire, qu’elle a été contactée cette nuit-là pour venir à l’hôpital. 

La Dr Soobhug avait émis le certificat de décès du petit Ayaan. La police lui reprochait d’avoir certifié que le nourrisson est décédé de cause naturelle (simple arrêt du cœur).

Moontaj Emambocus est soupçonné d’avoir permis au Dr Soobhug d’avoir accès au cadavre du petit Ayaan, permettant ainsi à la mère et à son compagnon d’obtenir un faux certificat de décès, signé par le médecin. 

Par la suite, le médecin légiste, Dr Shaila Prasad-Jankee, avait relevé nombreux hématomes relevés sur le corps d’Ayaan au cours de l’examen post-mortem. Il a été confirmé que le garçonnet était un « battered child ». Elle avait noté que le défunt avait subi des brûlures au deuxième degré à un doigt. 

 

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