Faits Divers

De peur d’être violée et tuée: elle propose des jeux sexuels à son agresseur

Une habitante d’un faubourg de la capitale, 40 ans, a préféré proposer à un chauffeur de taxi des jeux sexuels et une fellation car elle craignait qu’il ne la viole et la tue. Les faits se seraient déroulés à Jin Fei, Terre-Rouge, dans la soirée du mardi 17 novembre. Une déposition a été consignée au poste de police de la localité. Elle dit avoir eu la peur de sa vie cette nuit-là. Claudette (prénom fictif) travaille comme baby-sitter dans un hôtel dans la région nord. Mardi, vers 23 h 45, après ses heures de travail, cette mère de famille prend un taxi pour rentrer chez elle. Elle était loin de se douter que le chauffeur allait profiter de sa solitude à cette heure tardive pour tenter de l’agresser sexuellement. Car elle connaît le chauffeur pour avoir déjà  voyagé avec lui  à trois ou quatre reprises.
Cette nuit-là, arrivant au rond-point de Riche-Terre, le chauffeur change de direction et emprunte la route de Jin Fei. En cours de route, il caresse la passagère. Cette dernière résiste. Le taximan arrête alors la voiture dans un lieu isolé. Il propose à la baby-sitter d’avoir des relations sexuelles avec lui. Mais Claudette refuse. Le chauffeur se montre insistant. Considérant que le chauffeur a des mauvaises intentions, la passagère propose une fellation. Car elle se trouve dans une situation où elle n’a pas d’autre choix. Après ces jeux sexuels, le chauffeur l’a déposée chez elle. Ce n’est que le lendemain que la baby-sitter racontera son calvaire à son époux. Celui-ci lui conseille de porter plainte à la police. Effectivement, il le conduit au poste de police pour faire sa déposition. Aux enquêteurs, Claudette raconte sa mésaventure.

« Elle fabrique des histoires »

Sollicitée pour une réaction, le chauffeur rejette en bloc les allégations faites contre lui. « Claudette ment et elle fabrique des histoires. J’ignore ses intentions. C’est vrai qu’elle a voyagé dans ma voiture mardi soir et je l’ai déposée directement chez elle. Je ne l’ai jamais conduite à Jin Fei. Zamais mone fer attouchments lor li et li pane fer oken fellation. Je ne sais pas pourquoi elle a agi de cette sorte », dit le chauffeur au Défi Quotidien. Le taximan  devrait être arrêté incessamment par la police. Il risque d’être inculpé d’attentat à la pudeur.

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[blockquote]« À ce moment-là, j’ai pensé à mes deux enfants et à ma mère. J’ai proposé l’homme une fellation car je n’ai pas voulu être agressée sexuellement. D’ailleurs, j’ai eu peur qu’il me tue. Pour éviter d’être agressée sauvagement par ce chauffeur, j’ai préféré lui faire une fellation. Ena zom kan refuz zot pu gagne relation, zot servie la force, zot violé et touyé. Mo pas ti envi arriv mwa  ene zafer parey et mone fer ça travail là », explique Claudette aux enquêteurs.[/blockquote] Elle a également fait ressortir qu’elle n’a pas pu s’enfuir car elle souffre des problèmes de santé. Après son interrogatoire, la baby-sitter a été examinée par un médecin de la police. Contactée par Le Défi Quotidien, Claudette dit être traumatisée et effrayée de sortir. Elle explique que c’était la première fois qu’elle a terminé son travail à 23 h 45. « Je travaille comme baby-sitter dans cet hôtel depuis trois mois. J’ai l’habitude de terminer à 18 heures. Très rare, je termine aux alentours de 22 h 30. Mais mardi, ma patronne était sortie et elle est rentrée tard. Dès son arrivée, je suis partie. Le chauffeur a l’habitude de me ramener. Il était toujours gentil mais mardi, je ne sais pas ce qui s’est passé dans sa tête pour avoir agi de la sorte. C’est la première fois qu’il s’est mal comporté envers moi. Je crains pour ma sécurité et je souhaite que justice soit faite » dit Claudette. L’enquête est placée sous la supervision de l’ASP Gunga et l’ACP Vinod Domah.
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