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Dans certains cas, a-t-il souligné, le trafic s’opère depuis la prison. Le DPP a ajouté que certains détenus consomment même de la drogue dans les institutions pénitentiaires.
Selon lui, l’utilisation des technologies pour intercepter des communications est importante dans la lutte contre le trafic de drogue. Les témoins, a-t-il dit, sont « cruciaux » dans ce combat. Mais il déplore le fait que la plupart soient « réticents » à témoigner : « Ils ne veulent pas faire partie du ‘process’. Ils veulent une vie paisible. »
Me Sajyajit Boolell a également fait ressortir que les méthodes utilisées dans le trafic de drogue ne cessent d'évoluer.
Pour le DPP, le fait d’envoyer des gens en prison pour des délits mineurs n’est pas forcément la meilleure solution, car cela peut avoir des conséquences sur leur avenir, plus particulièrement sur leur certificat de caractère. Il propose ainsi des poursuites en cas de récidive.
« La drogue n’est pas uniquement un problème national. C’est aussi un problème régional et international. Il faut la collaboration de tous pour venir à bout de ce problème », a-t-il déclaré devant le président de la commission d’enquête, l’ex-juge Paul Lam Shang Leen, et ses deux assesseurs, le travailleur social Samioullah Lauthan et Ravind Domun, du ministère de la Santé.
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